historique de Main.Millenarisme
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Dans le «monde inversé» du millenium régneraient les pauvres et les parias. Mais dans la société fortement hiérarchisée du moyen-âge, ce monde sans classes constituait une perspective subversive, révolutionnaire. L’obtention du salut après la mort était en effet au cœur de la coercition chrétienne. L’idée d’un paradis «ici et maintenant» était intolérable pour les autorités religieuses. Les mouvements millénaristes médiévaux furent donc tous brutalement réprimés.
Dans le «monde inversé» du millenium régneraient les pauvres et les parias. Mais dans la société fortement hiérarchisée du moyen-âge, ce monde sans classes constituait une perspective subversive, révolutionnaire. L’obtention du salut après la mort était en effet au cœur de la coercition chrétienne. L’idée d’un paradis «ici et maintenant» était donc intolérable pour les autorités religieuses. Les mouvements millénaristes médiévaux furent par conséquent tous brutalement réprimés.
Le millénarisme est une doctrine présente au sein ou à la marge de nombreuses religions. Particulièrement présente dans les religions judéo-chrétiennes, elle repose sur l’attente d’un temps (un millénaire) de paix et de bonheur annoncé dans les textes sacrés (cf. L’Apocalypse)
Le millénarisme est une doctrine formulée au sein ou à la marge de nombreuses religions. Particulièrement présente dans les religions judéo-chrétiennes, elle repose sur l’attente d’un temps (un millénaire) de paix et de bonheur annoncé dans les textes sacrés (cf. L’Apocalypse)
Le millénarisme est une doctrine présente au sein ou à la marge de nombreuses religions. Particulièrement présente dans les religions judéo-chrétiennes, elle repose sur l’attente d’un temps (un millénaire) de paix et de bonheur annoncé dans les textes (cf L’Apocalypse)
Dans la société hiérarchisée du moyen-âge, le monde sans classes du millenium constituait une perspective subversive, révolutionnaire. Dans ce «monde inversé» régneraient les pauvres et les parias. Sans attendre ce millénaire de bonheur, certains déclarèrent son avènement. Ainsi Hassan i-Sabbah II à Alamut au XIIe siècle ou Jean de Leyde à Munster en 1535.
L’obtention du salut après la mort était au cœur de la coercition chrétienne. Aussi l’idée d’un paradis «ici et maintenant» était intolérable pour les autorités religieuses. Les mouvements millénaristes médiévaux furent donc tous tragiquement réprimés.
Le millénarisme s’est ensuite retrouvé dans de nombreuses sectes, dans certains courants du socialisme utopique (comme le saint-simonisme et le fouriérisme), dans quelques mouvements hippies ou chez les adeptes du culte du cargo.
Le millénarisme est une doctrine présente au sein ou à la marge de nombreuses religions. Particulièrement présente dans les religions judéo-chrétiennes, elle repose sur l’attente d’un temps (un millénaire) de paix et de bonheur annoncé dans les textes sacrés (cf. L’Apocalypse)
Certains prophètes millénaristes, plutôt que d’attendre ce millénaire de bonheur, déclarèrent qu’il était advenu. Ainsi Hassan i-Sabbah II à Alamut au XIIe siècle ou Jean de Leyde à Munster en 1535.
Dans le «monde inversé» du millenium régneraient les pauvres et les parias. Mais dans la société fortement hiérarchisée du moyen-âge, ce monde sans classes constituait une perspective subversive, révolutionnaire. L’obtention du salut après la mort était en effet au cœur de la coercition chrétienne. L’idée d’un paradis «ici et maintenant» était intolérable pour les autorités religieuses. Les mouvements millénaristes médiévaux furent donc tous brutalement réprimés.
Le discours millénariste se retrouva plus tard dans de nombreuses sectes, dans certains courants du socialisme utopique (comme le saint-simonisme et le fouriérisme), dans quelques mouvements hippies ou chez les adeptes du culte du cargo.
L’obtention du salut après la mort était au cœur de la coercition chrétienne. Aussi l’idée d’un paradis ici et maintenant était intolérable pour les autorités religieuses. Les mouvements millénaristes médiévaux furent donc tous tragiquement réprimés.
L’obtention du salut après la mort était au cœur de la coercition chrétienne. Aussi l’idée d’un paradis «ici et maintenant» était intolérable pour les autorités religieuses. Les mouvements millénaristes médiévaux furent donc tous tragiquement réprimés.
Norman Cohn, Les Fanatiques de l’Apocalypse (The Pursuit of the Millenium)’‘, 1957
Norman Cohn, Les Fanatiques de l’Apocalypse (The Pursuit of the Millenium), 1957
Le millénarisme
Le millénarisme est une doctrine présente au sein ou à la marge de nombreuses religions. Particulièrement présente dans les religions judéo-chrétiennes, elle repose sur l’attente d’un temps (un millénaire) de paix et de bonheur annoncé dans les textes (cf L’Apocalypse)
Dans la société hiérarchisée du moyen-âge, le monde sans classes du millenium constituait une perspective subversive, révolutionnaire. Dans ce «monde inversé» régneraient les pauvres et les parias. Sans attendre ce millénaire de bonheur, certains déclarèrent son avènement. Ainsi Hassan i-Sabbah II à Alamut au XIIe siècle ou Jean de Leyde à Munster en 1535.
L’obtention du salut après la mort était au cœur de la coercition chrétienne. Aussi l’idée d’un paradis ici et maintenant était intolérable pour les autorités religieuses. Les mouvements millénaristes médiévaux furent donc tous tragiquement réprimés.
Le millénarisme s’est ensuite retrouvé dans de nombreuses sectes, dans certains courants du socialisme utopique (comme le saint-simonisme et le fouriérisme), dans quelques mouvements hippies ou chez les adeptes du culte du cargo.
Bibliographie
Norman Cohn, Les Fanatiques de l’Apocalypse (The Pursuit of the Millenium)’‘, 1957