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Les Mosos

Article à reprendre (sources plus fiables, etc.)

Dans le Sud-Ouest de la Chine, sur les contreforts de l’Himalaya, au bord du lac Lugu, l’ethnie Moso présente des particularités sociales très éloignées des normes occidentales : les femmes sont les piliers d’une société « sans père ni mari », sans mariage ni infidélité, où les liaisons se nouent et se dénouent sans contraintes sociales. Les Chinois le désigne comme «le pays des filles».

Chez les Mosos, la notion de propriété est très marginale, voire absente. La propriété individuelle n’existe pratiquement pas. Surtout, la propriété d’un homme sur une femme et ses enfants est exclue. Toute propriété n’y est que communautaire et familiale et reste la même de générations en générations. La famille, une fois sa subsistance assurée, ne cherche pas à agrandir ou embellir son patrimoine au détriment d’autres familles. La propriété communautaire n’est pas source de conflit dans un village car les productions sont réparties au prorata des contributions de chacun.

La notion de possession est si radicalement exclue des valeurs de la culture de ce peuple que la jalousie est un sentiment méprisé, motif de honte.

Références

Yang Erche Namu, Adieu au lac Mère, Calmann-Levy, 2005, récit d’enfance.

Un monde sans père ni mari, film documentaire d’Eric Blavier et Thomas Lavachery, 2000.

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Page mise à jour le 28 juin 2013 à 07h36