Les paradoxes de Zénon
Il existe 8 paradoxes De Zénon d’Elée, et ce afin de soutenir la doctrine de Parménide. Ils sont rapportés par Aristote et Simplicius de Cilicie. Ces paradoxes concernet tous le temps et la vitesse. Les trois plus célèbres sont le paradoxe d’Achille et la tortue, le paradoxe de la pierre lancée, et le paradoxe de la flèche en vol. Dans chaque cas, Zénon explique que quel que soit le point à atteindre, il reste toujours la moitié de la distance à parcourir. Ce paradoxe n’est possible, en théorie que si le temps ne passe pas. Mais est-ce que la matière pourrait bouger sans le temps?
Sur ces huit paradoxes, il en existe trois très célèbres, qui se ressemblent trait pour trait.
Le paradoxe d’Achille et de la tortue Il est raconté qu’un jour, Achille disputa une course contre une tortue. Dans un souci d’impartialité et d’équité, en connaissance de la lenteur du chélonien, Achille décida de lui laisser de l’avance. Seulement, affirme Zénon, Achille ne put jamais rattraper la tortue! En effet, pendant qu’Achille courrait après cette dernière, celle-ci continuait d’avancer. de sorte qu’Achille ne pouvait se retrouver à la hauteur de la tortue, seulement sur ses talons.
Le paradoxe de la pierre lancée vers un arbre Ce paradoxe est une variante du précédent. Zénon se tient devant un arbre, à 8 mètres pour être précis. Il lance sa pierre. Pour l’atteindre, la pierre doit d’abord couvrir la moitié de la distance, soit 4 mètres. Puis, pour atteindre l’écorce, elle doit de nouveau parcourir la moitié de ces 4 mètres, soit 2 mètres. Mais cela ne s’arrête pas là. La pierre doit encore parcourir la moitié de cette distance, puis la moitié de la moitié et ainsi de suite, de sorte que jamais la pierre n’atteint l’arbre.
Le paradoxe de la flèche en vol Une flèche en vol à une position précise à un instant précis. Durant cet instant, ce laps de temps, ce stygmée, la flèche est immobile. Alors, nous dit Zénon, si nous prenons, la succession d’instant qui constitue le temps de trajet de la flèche, on se rend compte qu’elle est en réalité immobile.