Les quilombos
Au Brésil au XVIe siècle, des fugitifs et des esclaves en fuite se regroupèrent en communautés, les «quilombos».
La communauté de Quilombo de Palmeres, composée de 10000 à 30000 membres, principalement des noirs, des métis et des mulâtres, était retranchée dans des collines à la végétation fournie et subsistait grâce à la cueillette, la chasse et la pêche. Selon Benjamin Péret1, leur forme associative refusait toute forme d’État ou d’autorité. Organisée autour d’un conseil, cette «commune» ne tolérait de chefferies que circonstancielles et électives (cf. Inuits).
En 1695, après 50 ans de résitance, les troupes portugaises vinrent à bout du quilombo de Palmares.
1 Benjamin Péret, La commune des Palmares, 1999 (↑)