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Avenir
À quoi ressemblerait un présent sans lendemain?
Mythes, théories et fictions
Horace exalte le jour et se défie du lendemain en déclarant «carpe diem». En cela, il rejoint les pygmées qui vivent au jour le jour et pensent peu au lendemain qui prend soin de lui-même.
Platon expliquait dans son Lycée que toute pensée n’est que réminiscence, comme si seul le passé existait, et que le présent n’était qu’une redécouverte permanente du passé. À l’entendre, nous ne ferions aucun progrès.
L’avenir de Sisyphe était restreint.
La trilogie des films Retour vers le futur (Back to the future) évoque le risque de faire disparaitre son propre futur en modifiant le passé.
En 1977, le groupe punk Sex Pistols chantait No Future
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Contributions libres
Pour décrire ce que serait selon vous un présent sans avenir, cliquez ici.
Un monde sans avenir? par Robert Fraisse
Bibliographie
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Avenir
À quoi ressemblerait un présent sans lendemain?
Mythes, théories et fictions
Horace exalte le jour et se défie du lendemain en déclarant «carpe diem». En cela, il rejoint les pygmées qui vivent au jour le jour et pensent peu au lendemain qui prend soin de lui-même.
Platon expliquait dans son Lycée que toute pensée n’est que réminiscence, comme si seul le passé existait, et que le présent n’était qu’une redécouverte permanente du passé. À l’entendre, nous ne ferions aucun progrès.
L’avenir de Sisyphe était restreint.
La trilogie des films Retour vers le futur (Back to the future) évoque le risque de faire disparaitre son propre futur en modifiant le passé.
En 1977, le groupe punk Sex Pistols chantait No Future
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Un monde sans avenir? par Robert Fraisse
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Horace exalte le jour et se défie du lendemain en déclarant «carpe diem». En cela, il rejoint les pygmées qui vivent au jour le jour, pensent peu au lendemain qui prend soin de lui-même.
Horace exalte le jour et se défie du lendemain en déclarant «carpe diem». En cela, il rejoint les pygmées qui vivent au jour le jour et pensent peu au lendemain qui prend soin de lui-même.
Les pygmées vivent au jour le jour, pensent peu au lendemain qui prend soin de lui-même.
Horace exalte le jour et se défie du lendemain en déclarant «carpe diem». En cela, il rejoint les pygmées qui vivent au jour le jour, pensent peu au lendemain qui prend soin de lui-même.
Horace exalte le jour et se défie du lendemain en déclarant «carpe diem».
Platon expliquait dans son Lycée que toute pensée n’est que réminiscence, comme si seul le passé existait, et que le présent n’était qu’une redécouverte permanente du passé. À l’enntendre, nous ne ferions aucun progrès.
Platon expliquait dans son Lycée que toute pensée n’est que réminiscence, comme si seul le passé existait, et que le présent n’était qu’une redécouverte permanente du passé. À l’entendre, nous ne ferions aucun progrès.
(Quelle est l’origine du slogan punk «No Future»?)
En 1977, le groupe punk Sex Pistols chantait No Future
(Ceci est une ébauche)
Mythes, théories et fictions
Mythes, théories et fictions
Platon expliquait dans son Lycée que toute pensée n’est que réminiscence, comme si seul le passé existait, et que le présent n’était qu’une redécouverte permanente du passé. Cela signifierait que nous ne faisons aucun progrès.
D’une certaine façon, le mythe de Sisyphe figure l’absence d’avenir.
Platon expliquait dans son Lycée que toute pensée n’est que réminiscence, comme si seul le passé existait, et que le présent n’était qu’une redécouverte permanente du passé. À l’enntendre, nous ne ferions aucun progrès.
L’avenir de Sisyphe était restreint.
Quelle est l’origine du slogan punk «No Future»?
(Quelle est l’origine du slogan punk «No Future»?)
Contributions libres
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Bibliographie
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Hypothèses recensées
Mythes, théories et fictions
Hypothèses proposées
Contributions libres
Un monde sans avenir? par Robert Fraisse
Un monde sans avenir? par Robert Fraisse
Un monde sans avenir ?
Que serait un monde sans avenir ? Bien autre chose, en tout cas, qu’un monde sans futur. Si l’avenir est le plausible ou le possible, le futur est l’imaginé. C’est l’existence d’un futur qui permet les projets. Peu importe que ces projets se réalisent, il suffit qu’ils nourrissent une passion ou un espoir. “Utopie” nomme une de ces sortes de visions, celle qui évoque un monde, meilleur, pire ou différent. Dans une société sans futur, il n’existe pas de vision au-delà du présent, aucune imagination engagée dans l’avenir et qui ferait rêver. Sans futur, l’imaginaire s’investit et s’installe dans le présent. Mais cela ne signifie pas du tout qu’une société sans futur ne puisse pas durer. Qu’elle soit sans avenir. “Hawes songeait qu’il était bizarre que les gens passent la plus grande partie de leur temps à partager les fantasmes de quelqu’un d’autre. Tout citoyen disposait de milliers de sorties de secours lui permettant de fuir la réalité. Les livres, le cinéma et la télévision, le théâtre, les concerts, les ballets, tout et n’importe quoi conçu pour substituer à la réalité un simulacre de vie réelle, un monde de fiction. “Maintenant, peut-être qu’il est mal de penser cela, quand on est flic, se disait Hawes, car le flic est précisément le personnage de fiction mis en scène dans le moyen d’évasion que constitue le roman policier. Le problème, se dit-il, c’est que le flic de fiction est un héros, alors que le flic réel est un homme comme les autres. Il lui semblait un peu ridicule que les gens les mieux considérés soient précisément ceux qui produisent des fictions, acteurs, metteurs en scène, écrivains, tous les artistes dont la seule fonction est de divertir. C’était comme si un tout petit fragment du monde était vraiment vivant, et que ces gens n’étaient vivants que parce qu’ils produisent des fictions. Le reste de l’humanité se contentait de regarder. Le reste de l’humanité se composait de spectateurs. C’aurait été beaucoup moins tragique si ces gens assistaient au spectacle de la vie réelle. Mais ils n’assistaient qu’à une représentation de la vie, de sorte qu’ils étaient doublement privés de la vie réelle. “Même les conversations les plus banales semblaient se préoccuper avant tout du monde de la fiction. (…) Et aujourd’hui, les émissions de télévision ont franchi une nouvelle étape. De plus en plus de chaînes montrent des gens qui se contentent de parler des choses, de sorte que le téléspectateur moyen est désormais déchargé de l’obligation de parler du monde des apparences… Il y a maintenant des gens qui en parlent à sa place ! On est désormais triplement dépossédé de la vie réelle. “Et au milieu de cette vie triplement dissimulée, il y avait tout de même la réalité. Une réalité qui, pour un flic, prenait la forme d’une main tranchée au-dessus du poignet.” (Extrait d’Ed McBain “La main dans le sac”. Ed. Omnibus, 1999). Ces lignes de l’auteur américain de polars datent de 1960. Inaperçue à l’époque, la virtualisation du monde décrite par McBain n’a fait que croître et embellir. On peut la décrire de la même manière que le Progrès : une recherche de la satisfaction générale par sublimation systématique de la réalité, par une transmutation des angoisses, souffrances et joies en direction d’une heroic fantasy universelle. A terme c’est plus qu’une transmutation, c’est un remplacement : de la réalité par la fiction, de l’âpreté de la première par la jouissance de la seconde. Un règne du divertissement. Au-delà d’une idée, la virtualisation du monde peut être un projet. Et c’est pourquoi cette société qui se déploie dans le virtuel n’est pas sans avenir : un avenir immobile ou stationnaire, sans doute, mais un avenir tout de même. Ce monde-là peut durer. N’est-ce pas celui où nous serions en train d’entrer, pour peu que les moteurs historiques traditionnels - possession, pouvoir, guerre - veuillent bien demeurer en retrait ? Par delà cette immobilité plongée dans le virtuel qui scelle une société sans futur, que pourrait bien être, alors, une société sans avenir ? Dans la première, le moteur qui tient les gens ensemble et qui les fait durer est le goût d’imaginer des mondes fictifs : il y existe toujours une attente, un “à venir” dans le déploiement du présent. Mais dans un monde sans avenir, il faut supposer l’absence de ce désir de durer. Ce serait un monde dans lequel rien n’est “à venir”, aucun événement susceptible de renouveler la donne. Tout y serait déjà entièrement contenu dans le passé. Tout ce qui s’y déroulerait serait technique. Cela n’engendrerait pas d’histoire. Ce serait conduit au nom d’une cause dominante, inconstestée : le bien de tous, la promotion ou salut de l’humanité… Ainsi, l’envoi de quelqu’un sur Mars, ou le clonage humain. Un monde sans avenir est un monde clos qui s’étale constamment sur lui-même. Si ce qui s’y passe devait engager une histoire, ce ne serait qu’en raison des défaillances du programme, lorsque les ressources mobilisées par la technique mordent sur le vif des humains, suscitant passions, colères, émeutes, changeant les rapports sur la planète. Mais cela ne fait pas du tout partie de l’intention. Celle-ci se présente comme indolore, ne provoquant pas de trouble, destinée à apporter la plénitude. Une société dont les seuls projets sont des projets techniques ne voit rien venir d’autre que le perfectionnement fonctionnel d’un présent que rien ne doit perturber. Beaucoup des écrits dits futuristes y conduisent. Cela pourrait renvoyer à Orwell, mais aussi à la “fin de l’histoire” annoncée naguère par Francis Fukuyama (qui a démenti depuis, sans arguments très convaincants). Dans le projet de bien faire, rien ne peut advenir d’autre que ce qui accroît la satisfaction et l’immobilité. Aux satisfaits, aucun avenir n’est nécessaire. Une société sans avenir est destinée à mourir repue. Elle ignore ceux qui ont faim. “ L’espèce d’oppresssion dont les peuples démocratiques sont menacés ne ressemblera à rien de ce qui l’a précédée. Je veux imaginer sous quels traits nouveaux le despotisme pourrait se produire dans le monde : je vois une foule innombrable d’hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs, dont ils remplissent leur âme. Chacun d’eux, retiré à l’écart, est comme étranger à la destinée de tous les autres ; ses enfants et ses amis particuliers forment pour lui toute l’espèce humaine ; quant au demeurant des ses concitoyens, il est à côté d’eux, mais il ne les voit pas ; il les touche et ne les sent point ; il n’existe qu’en lui-même et pour lui seul et, s’il lui reste encore une famille, on peut dire du moins qu’il n’a plus de patrie. Au dessus de ceux-là s’élève un pouvoir immense et tutélaire, qui se charge seul d’assurer leur jouissance et de veiller sur leur sort. IL est absolu, détaillé, régulier, prévoyant et doux. Il ressemblerait à la puissance parternelle si, comme elle, il avait pour objet de préparer les hommes à l’âge viril ; mais il ne cherche, au contraire, qu’à les fixer irrévocablement dans l’enfance ; il aime que les citoyens se réjouissent pourvu qu’ils ne songent qu’à se réjouir.” (Alexis de Tocqueville, cité par Hervé Kempf dans « Comment les riches détruisent la planète », Seuil, 2007) Robert Fraisse
Un monde sans avenir? par Robert Fraisse
Un monde sans avenir ?
Que serait un monde sans avenir ? Bien autre chose, en tout cas, qu’un monde sans futur. Si l’avenir est le plausible ou le possible, le futur est l’imaginé. C’est l’existence d’un futur qui permet les projets. Peu importe que ces projets se réalisent, il suffit qu’ils nourrissent une passion ou un espoir. “Utopie” nomme une de ces sortes de visions, celle qui évoque un monde, meilleur, pire ou différent. Dans une société sans futur, il n’existe pas de vision au-delà du présent, aucune imagination engagée dans l’avenir et qui ferait rêver. Sans futur, l’imaginaire s’investit et s’installe dans le présent. Mais cela ne signifie pas du tout qu’une société sans futur ne puisse pas durer. Qu’elle soit sans avenir. “Hawes songeait qu’il était bizarre que les gens passent la plus grande partie de leur temps à partager les fantasmes de quelqu’un d’autre. Tout citoyen disposait de milliers de sorties de secours lui permettant de fuir la réalité. Les livres, le cinéma et la télévision, le théâtre, les concerts, les ballets, tout et n’importe quoi conçu pour substituer à la réalité un simulacre de vie réelle, un monde de fiction. “Maintenant, peut-être qu’il est mal de penser cela, quand on est flic, se disait Hawes, car le flic est précisément le personnage de fiction mis en scène dans le moyen d’évasion que constitue le roman policier. Le problème, se dit-il, c’est que le flic de fiction est un héros, alors que le flic réel est un homme comme les autres. Il lui semblait un peu ridicule que les gens les mieux considérés soient précisément ceux qui produisent des fictions, acteurs, metteurs en scène, écrivains, tous les artistes dont la seule fonction est de divertir. C’était comme si un tout petit fragment du monde était vraiment vivant, et que ces gens n’étaient vivants que parce qu’ils produisent des fictions. Le reste de l’humanité se contentait de regarder. Le reste de l’humanité se composait de spectateurs. C’aurait été beaucoup moins tragique si ces gens assistaient au spectacle de la vie réelle. Mais ils n’assistaient qu’à une représentation de la vie, de sorte qu’ils étaient doublement privés de la vie réelle. “Même les conversations les plus banales semblaient se préoccuper avant tout du monde de la fiction. (…) Et aujourd’hui, les émissions de télévision ont franchi une nouvelle étape. De plus en plus de chaînes montrent des gens qui se contentent de parler des choses, de sorte que le téléspectateur moyen est désormais déchargé de l’obligation de parler du monde des apparences… Il y a maintenant des gens qui en parlent à sa place ! On est désormais triplement dépossédé de la vie réelle. “Et au milieu de cette vie triplement dissimulée, il y avait tout de même la réalité. Une réalité qui, pour un flic, prenait la forme d’une main tranchée au-dessus du poignet.” (Extrait d’Ed McBain “La main dans le sac”. Ed. Omnibus, 1999). Ces lignes de l’auteur américain de polars datent de 1960. Inaperçue à l’époque, la virtualisation du monde décrite par McBain n’a fait que croître et embellir. On peut la décrire de la même manière que le Progrès : une recherche de la satisfaction générale par sublimation systématique de la réalité, par une transmutation des angoisses, souffrances et joies en direction d’une heroic fantasy universelle. A terme c’est plus qu’une transmutation, c’est un remplacement : de la réalité par la fiction, de l’âpreté de la première par la jouissance de la seconde. Un règne du divertissement. Au-delà d’une idée, la virtualisation du monde peut être un projet. Et c’est pourquoi cette société qui se déploie dans le virtuel n’est pas sans avenir : un avenir immobile ou stationnaire, sans doute, mais un avenir tout de même. Ce monde-là peut durer. N’est-ce pas celui où nous serions en train d’entrer, pour peu que les moteurs historiques traditionnels - possession, pouvoir, guerre - veuillent bien demeurer en retrait ? Par delà cette immobilité plongée dans le virtuel qui scelle une société sans futur, que pourrait bien être, alors, une société sans avenir ? Dans la première, le moteur qui tient les gens ensemble et qui les fait durer est le goût d’imaginer des mondes fictifs : il y existe toujours une attente, un “à venir” dans le déploiement du présent. Mais dans un monde sans avenir, il faut supposer l’absence de ce désir de durer. Ce serait un monde dans lequel rien n’est “à venir”, aucun événement susceptible de renouveler la donne. Tout y serait déjà entièrement contenu dans le passé. Tout ce qui s’y déroulerait serait technique. Cela n’engendrerait pas d’histoire. Ce serait conduit au nom d’une cause dominante, inconstestée : le bien de tous, la promotion ou salut de l’humanité… Ainsi, l’envoi de quelqu’un sur Mars, ou le clonage humain. Un monde sans avenir est un monde clos qui s’étale constamment sur lui-même. Si ce qui s’y passe devait engager une histoire, ce ne serait qu’en raison des défaillances du programme, lorsque les ressources mobilisées par la technique mordent sur le vif des humains, suscitant passions, colères, émeutes, changeant les rapports sur la planète. Mais cela ne fait pas du tout partie de l’intention. Celle-ci se présente comme indolore, ne provoquant pas de trouble, destinée à apporter la plénitude. Une société dont les seuls projets sont des projets techniques ne voit rien venir d’autre que le perfectionnement fonctionnel d’un présent que rien ne doit perturber. Beaucoup des écrits dits futuristes y conduisent. Cela pourrait renvoyer à Orwell, mais aussi à la “fin de l’histoire” annoncée naguère par Francis Fukuyama (qui a démenti depuis, sans arguments très convaincants). Dans le projet de bien faire, rien ne peut advenir d’autre que ce qui accroît la satisfaction et l’immobilité. Aux satisfaits, aucun avenir n’est nécessaire. Une société sans avenir est destinée à mourir repue. Elle ignore ceux qui ont faim. “ L’espèce d’oppresssion dont les peuples démocratiques sont menacés ne ressemblera à rien de ce qui l’a précédée. Je veux imaginer sous quels traits nouveaux le despotisme pourrait se produire dans le monde : je vois une foule innombrable d’hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs, dont ils remplissent leur âme. Chacun d’eux, retiré à l’écart, est comme étranger à la destinée de tous les autres ; ses enfants et ses amis particuliers forment pour lui toute l’espèce humaine ; quant au demeurant des ses concitoyens, il est à côté d’eux, mais il ne les voit pas ; il les touche et ne les sent point ; il n’existe qu’en lui-même et pour lui seul et, s’il lui reste encore une famille, on peut dire du moins qu’il n’a plus de patrie. Au dessus de ceux-là s’élève un pouvoir immense et tutélaire, qui se charge seul d’assurer leur jouissance et de veiller sur leur sort. IL est absolu, détaillé, régulier, prévoyant et doux. Il ressemblerait à la puissance parternelle si, comme elle, il avait pour objet de préparer les hommes à l’âge viril ; mais il ne cherche, au contraire, qu’à les fixer irrévocablement dans l’enfance ; il aime que les citoyens se réjouissent pourvu qu’ils ne songent qu’à se réjouir.” (Alexis de Tocqueville, cité par Hervé Kempf dans « Comment les riches détruisent la planète », Seuil, 2007) Robert Fraisse
Horace, dans son poème Ode à Leuconé, écrivit cette phrase comme sorte de manifeste du présent: “Carpe diem”
Horace exalte le jour et se défie du lendemain en déclarant «carpe diem».
Horace, dans son poème Ode à Leuconé, écrivit cette phrase comme sorte de manifeste du présent: Carpe diem
Horace, dans son poème Ode à Leuconé, écrivit cette phrase comme sorte de manifeste du présent: “Carpe diem”
Horace, dans son poème Ode à Leuconé, écrivit cette phrase comme sorte de manifeste du présent: Carpe diem
Dans le livre A Rebours, l’écrivain Huysmans imagine la vie d’un décadent qui se serait totalement centré sur lui-même, au point qu’il ne sorte plus de chez lui. Cet homme passe son temps à ressasser le passé et en oublie même de vivre. discutable
Dans le livre A Rebours, l’écrivain Huysmans imagine la vie d’un décadent qui se serait totalement centré sur lui-même, au point qu’il ne sorte plus de chez lui. Cet homme passe son temps à ressasser le passé et en oublie même de vivre.
Dans le livre A Rebours, l’écrivain Huysmans imagine la vie d’un décadent qui se serait totalement centré sur lui-même, au point qu’il ne sorte plus de chez lui. Cet homme passe son temps à ressasser le passé et en oublie même de vivre. discutable
Dans le livre A Rebours, l’écrivain Huysmans imagine la vie d’un décadent qui se serait totalement centré sur lui-même, au point qu’il ne sorte plus de chez lui. Cet homme passe son temps à ressasser le passé et en oublie même de vivre. Je ne partage pas cette interprétation. mlc’‘
Dans le livre A Rebours, l’écrivain Huysmans imagine la vie d’un décadent qui se serait totalement centré sur lui-même, au point qu’il ne sorte plus de chez lui. Cet homme passe son temps à ressasser le passé et en oublie même de vivre.
Dans le livre A Rebours, l’écrivain Huysmans imagine la vie d’un décadent qui se serait totalement centré sur lui-même, au point qu’il ne sorte plus de chez lui. Cet homme passe son temps à ressasser le passé et en oublie même de vivre.
Dans le livre A Rebours, l’écrivain Huysmans imagine la vie d’un décadent qui se serait totalement centré sur lui-même, au point qu’il ne sorte plus de chez lui. Cet homme passe son temps à ressasser le passé et en oublie même de vivre. Je ne partage pas cette interprétation. mlc’‘
Dans le livre A Rebours, l’écrivain Huysmans imagine la vie d’un décadent qui se serait totalement centré sur lui-même, au point qu’il ne sorte plus de chez lui. Cet homme passe son temps à ressasser le passé et en oublie même de vivre.
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Hypothèses recensées
Les Punks et leur slogan “No Future”
Hypothèses recensées
Quelle est l’origine du slogan punk «No Future»?
Il existe un mythe grec, celui de Sisyphe qui illustre très bien l’absence d’avenir. Suite à un châtiment divin, il fut condamné à pousser inlassablement un rocher jusqu’au sommet d’une colline. Un fois le sommet atteint, le rocher roulait jusqu’en bas de nouveau. et tout recommençait.
La trilogie des films Retour vers le futur (Back to the future) explique le risque de faire disparaitre son propre futur en modifiant le passé.
D’une certaine façon, le mythe de Sisyphe figure l’absence d’avenir.
La trilogie des films Retour vers le futur (Back to the future) évoque le risque de faire disparaitre son propre futur en modifiant le passé.
Il existe un mythe grec, celui de Sisyphe qui illustre très bien l’absence d’avenir. Suite à un châtiment divin, il fut condamné à pousser inlassablement un rocher jusqu’au sommet d’une colline. Un fois le sommet atteint, le rocher roulait jusqu’en bas de nouveau. et tout recommençait.
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Il existe un mythe grec, celui de Sysiphe qui illustre très bien l’absence d’avenir. Suite à un châtiment divin, il fut condamné à pousser inlassablement un rocher jusqu’au sommet d’une colline. Un fois le sommet atteint, le rocher roulait jusqu’en bas de nouveau. et tout recommençait.
Il existe un mythe grec, celui de Sisyphe qui illustre très bien l’absence d’avenir. Suite à un châtiment divin, il fut condamné à pousser inlassablement un rocher jusqu’au sommet d’une colline. Un fois le sommet atteint, le rocher roulait jusqu’en bas de nouveau. et tout recommençait.
Il existe un mythe grec, celui de Sysiphe qui illustre très bien l’absence d’avenir. Suite à un châtiment divin, il fut condamné à pousser inlassablement un rocher jusqu’au sommet d’une colline. Un fois le sommet atteint, le rocher roulait jusqu’en bas de nouveau. et tout recommençait.
Platon expliquait dans son Lycée que toute pensée n’est que réminiscence, comme si seul le passé existait, et que le présent n’était qu’une redécouverte permanente du passé. Cela signifierait que nous ne faisons aucun progrès.
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L’avenir peut être représenté de plusieurs façons, et son abolition aussi. Imaginer une société sans avenir revient, outre ce qui peut passer pour une réalité de nos jours, à imaginer une société condamnée. En effet, la capacité de se projeter dans l’avenir est essentielle au fonctionnement humain. C’est d’ailleurs sans doute un des moteurs du progrès humain. C’est aussi le principal moteur des grandes religions du Livre. la projection ultime dans l’avenir, c’est l’idée de la mort.
Les Punks et leur slogan “No Futur”
Les Punks et leur slogan “No Future”
L’avenir peut être représenté de plusieurs façons, et son abolition aussi. Revenir à imaginer une société sans avenir revient, outre ce qui peut passer pour une réalité de nos jours, à imaginer une société condamnée. En effet, la capacité de se projeter dans l’avenir est essentielle au fonctionnement humain. C’est d’ailleurs sans doute un des moteurs du progrès humain. C’est aussi le principal moteur des grandes religions du Livre. la projection ultime dans l’avenir, c’est l’idée de la mort.
L’avenir peut être représenté de plusieurs façons, et son abolition aussi. Imaginer une société sans avenir revient, outre ce qui peut passer pour une réalité de nos jours, à imaginer une société condamnée. En effet, la capacité de se projeter dans l’avenir est essentielle au fonctionnement humain. C’est d’ailleurs sans doute un des moteurs du progrès humain. C’est aussi le principal moteur des grandes religions du Livre. la projection ultime dans l’avenir, c’est l’idée de la mort.
Les Punks et leur slogan “No Futur”
L’avenir peut être représenté de plusieurs façons, et son abolition aussi. Revenir à imaginer une société sans avenir est, outre ce qui peut passer pour une réalité de nos jours, une société condamnée. En effet, la capacité de se projeter dans l’avenir est essentielle au fonctionnement humain. C’est d’ailleurs sans doute un des moteurs du progrès humain. C’est aussi le principal moteur des grandes religions du Livre. la projection ultime dans l’avenir, c’est l’idée de la mort.
L’avenir peut être représenté de plusieurs façons, et son abolition aussi. Revenir à imaginer une société sans avenir revient, outre ce qui peut passer pour une réalité de nos jours, à imaginer une société condamnée. En effet, la capacité de se projeter dans l’avenir est essentielle au fonctionnement humain. C’est d’ailleurs sans doute un des moteurs du progrès humain. C’est aussi le principal moteur des grandes religions du Livre. la projection ultime dans l’avenir, c’est l’idée de la mort.
(Ceci est une ébauche) L’avenir peut être représenté de plusieurs façons, et son abolition aussi. Revenir à imaginer une société sans avenir est, outre ce qui peut passer pour une réalité de nos jours, une société condamnée. En effet, la capacité de se projeter dans l’avenir est essentielle au fonctionnement humain. C’est d’ailleurs sans doute un des moteurs du progrès humain. C’est aussi le principal moteur des grandes religions du Livre. la projection ultime dans l’avenir, c’est l’idée de la mort.
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