historique de Main.Hierarchie
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28 juin 2013 à 07h38
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! Hiérarchie
''À quoi ressemblerait une organisation sociale sans hiérarchie?''
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À l'échelle d'une nation, l'absence de hiérarchie concerne l'absence d'[[Etat|État]].
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!!! %color=green%Réalités (passé et présent)
!!! Sociétés non occidentales
Dans la plupart des [[ChefAmerindien|sociétés amérindiennes]] ce n'est pas la coercition mais le consensus qui fait loi.
Dans la société traditionnelle [[inuits|inuit]], l'autorité n'est déléguée que temporairement.
!!! Communautés anti-hiérarchiques
Les [[adamites]], tout comme de nombreux mouvements [[millenarisme|millénaristes]], refusaient toute hiérarchie.
Nées de révoltes d'esclaves au XVI'^e^' siècle, les [[quilombos]] brésiliens étaient résolument antiautoritaires.
La rotation des chefs est un motif récurent dans les organisations antiautoritaires. Certaines communautés de [[pirates]] l'auraient pratiqué.
!!! Expériences autogestionnaires
Théorisée par Pierre Joseph [[Proudhon]] et des penseurs anarchistes ou libéraux, l'autogestion a été expérimentée à de nombreuses reprises depuis le XIXe siècle : la [[commune de Paris]], l'[[AutogestionEspagnole|Espagne republicaine]], la [[AutogestionTitiste|Yougoslavie de Tito]], les [[kibboutz]] en Israël, etc.
Dans la lignée de Mai 68 et d'expériences comme celles de [[LIP]], certaines entreprises françaises ont adopté un fonctionnement relevant de l'autogestion. Fondée sur le consensus, la redistribution des tâches ou la propriété collective, leur organisation prend de nombreuses [[EntreprisesSansHierarchie|formes]].
En 1995, la [[mine Tower]] au pays de galles fut rachetée par ses mineurs grâce à leurs indemnités de licenciements.[^voir le film ''Charbons ardents'' de Jean michel Carré (2000)^]
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%color=green%''Pour ajouter un exemple de société sans rapport de hiérarchie, cliquez sur l’onglet «modifier».''%%
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!!! %color=green%Mythes, théories et fictions%%
%color=green%''Pour ajouter une référence littéraire, scientifique, politique, etc. cliquez sur l’onglet «modifier».''%%
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!!! %color=green%Contributions libres%%
%color=green%''Pour décrire ce que serait selon vous un monde sans hiérarchie, cliquez''%% ''[[ajout_hypothese|ici]]%color=green%.''%%
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! Hiérarchie
''À quoi ressemblerait une organisation sociale sans hiérarchie?''
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À l'échelle d'une nation, l'absence de hiérarchie concerne l'absence d'[[Etat|État]].
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!!! %color=green%Réalités (passé et présent)
!!! Sociétés non occidentales
Dans la plupart des [[ChefAmerindien|sociétés amérindiennes]] ce n'est pas la coercition mais le consensus qui fait loi.
Dans la société traditionnelle [[inuits|inuit]], l'autorité n'est déléguée que temporairement.
!!! Communautés anti-hiérarchiques
Les [[adamites]], tout comme de nombreux mouvements [[millenarisme|millénaristes]], refusaient toute hiérarchie.
Nées de révoltes d'esclaves au XVI'^e^' siècle, les [[quilombos]] brésiliens étaient résolument antiautoritaires.
La rotation des chefs est un motif récurent dans les organisations antiautoritaires. Certaines communautés de [[pirates]] l'auraient pratiqué.
!!! Expériences autogestionnaires
Théorisée par Pierre Joseph [[Proudhon]] et des penseurs anarchistes ou libéraux, l'autogestion a été expérimentée à de nombreuses reprises depuis le XIXe siècle : la [[commune de Paris]], l'[[AutogestionEspagnole|Espagne republicaine]], la [[AutogestionTitiste|Yougoslavie de Tito]], les [[kibboutz]] en Israël, etc.
Dans la lignée de Mai 68 et d'expériences comme celles de [[LIP]], certaines entreprises françaises ont adopté un fonctionnement relevant de l'autogestion. Fondée sur le consensus, la redistribution des tâches ou la propriété collective, leur organisation prend de nombreuses [[EntreprisesSansHierarchie|formes]].
En 1995, la [[mine Tower]] au pays de galles fut rachetée par ses mineurs grâce à leurs indemnités de licenciements.[^voir le film ''Charbons ardents'' de Jean michel Carré (2000)^]
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10 mai 2013 à 11h50
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02 mai 2013 à 11h52
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! Hiérarchie
''À quoi ressemblerait une organisation sociale sans hiérarchie?''
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À l'échelle d'une nation, l'absence de hiérarchie concerne l'absence d'[[Etat|État]].
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!!! %color=green%Réalités (passé et présent)
!!! Sociétés non occidentales
Dans la plupart des [[ChefAmerindien|sociétés amérindiennes]] ce n'est pas la coercition mais le consensus qui fait loi.
Dans la société traditionnelle [[inuits|inuit]], l'autorité n'est déléguée que temporairement.
!!! Communautés anti-hiérarchiques
Les [[adamites]], tout comme de nombreux mouvements [[millenarisme|millénaristes]], refusaient toute hiérarchie.
Nées de révoltes d'esclaves au XVI'^e^' siècle, les [[quilombos]] brésiliens étaient résolument antiautoritaires.
La rotation des chefs est un motif récurent dans les organisations antiautoritaires. Certaines communautés de [[pirates]] l'auraient pratiqué.
!!! Expériences autogestionnaires
Théorisée par Pierre Joseph [[Proudhon]] et des penseurs anarchistes ou libéraux, l'autogestion a été expérimentée à de nombreuses reprises depuis le XIXe siècle : la [[commune de Paris]], l'[[AutogestionEspagnole|Espagne republicaine]], la [[AutogestionTitiste|Yougoslavie de Tito]], les [[kibboutz]] en Israël, etc.
Dans la lignée de Mai 68 et d'expériences comme celles de [[LIP]], certaines entreprises françaises ont adopté un fonctionnement relevant de l'autogestion. Fondée sur le consensus, la redistribution des tâches ou la propriété collective, leur organisation prend de nombreuses [[EntreprisesSansHierarchie|formes]].
En 1995, la [[mine Tower]] au pays de galles fut rachetée par ses mineurs grâce à leurs indemnités de licenciements.[^voir le film ''Charbons ardents'' de Jean michel Carré (2000)^]
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!!! %color=green%Mythes, théories et fictions%%
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! Hiérarchie
''À quoi ressemblerait une organisation sociale sans hiérarchie?''
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À l'échelle d'une nation, l'absence de hiérarchie concerne l'absence d'[[Etat|État]].
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!!! %color=green%Réalités (passé et présent)
!!! Sociétés non occidentales
Dans la plupart des [[ChefAmerindien|sociétés amérindiennes]] ce n'est pas la coercition mais le consensus qui fait loi.
Dans la société traditionnelle [[inuits|inuit]], l'autorité n'est déléguée que temporairement.
!!! Communautés anti-hiérarchiques
Les [[adamites]], tout comme de nombreux mouvements [[millenarisme|millénaristes]], refusaient toute hiérarchie.
Nées de révoltes d'esclaves au XVI'^e^' siècle, les [[quilombos]] brésiliens étaient résolument antiautoritaires.
La rotation des chefs est un motif récurent dans les organisations antiautoritaires. Certaines communautés de [[pirates]] l'auraient pratiqué.
!!! Expériences autogestionnaires
Théorisée par Pierre Joseph [[Proudhon]] et des penseurs anarchistes ou libéraux, l'autogestion a été expérimentée à de nombreuses reprises depuis le XIXe siècle : la [[commune de Paris]], l'[[AutogestionEspagnole|Espagne republicaine]], la [[AutogestionTitiste|Yougoslavie de Tito]], les [[kibboutz]] en Israël, etc.
Dans la lignée de Mai 68 et d'expériences comme celles de [[LIP]], certaines entreprises françaises ont adopté un fonctionnement relevant de l'autogestion. Fondée sur le consensus, la redistribution des tâches ou la propriété collective, leur organisation prend de nombreuses [[EntreprisesSansHierarchie|formes]].
En 1995, la [[mine Tower]] au pays de galles fut rachetée par ses mineurs grâce à leurs indemnités de licenciements.[^voir le film ''Charbons ardents'' de Jean michel Carré (2000)^]
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!!! %color=green%Mythes, théories et fictions%%
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!!! %color=green%Contributions libres%%
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http://www.wikipedia.org/ wikipedia
24 mars 2010 à 15h34
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En 1995, la [[mine Tower]] au pays de galles fut rachetée par ses mineurs grâce à leurs indemnités de licenciements.
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En 1995, la [[mine Tower]] au pays de galles fut rachetée par ses mineurs grâce à leurs indemnités de licenciements.[^voir le film ''Charbons ardents'' de Jean michel Carré (2000)^]
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''Charbons ardents'' (2000) de Jean michel Carré, au sujet de la mine Tower.
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''Charbons ardents'' (2000) de Jean michel Carré, au sujet de la mine Tower.
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24 mars 2010 à 15h19
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''Charbons ardents'' de Jean michel Carré (2000), au sujet de la mine Tower.
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''Charbons ardents'' (2000) de Jean michel Carré, au sujet de la mine Tower.
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24 mars 2010 à 15h19
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\\Pour la mine tower: voir le film de Jean michel Carré: " Charbons ardents
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''Charbons ardents'' de Jean michel Carré (2000), au sujet de la mine Tower.
%color=green%''Pour ajouter une référence, cliquez sur l’onglet «modifier».''%%\\
09 janvier 2008 à 14h44
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\\Pour la mine tower: voir le film de Jean michel Carré: " Charbons ardents
08 janvier 2008 à 16h13
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Dans la plupart des [[SocieteAmerindiennes|sociétés amérindiennes]] ce n'est pas la coercition mais le consensus qui fait loi.
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Dans la plupart des [[ChefAmerindien|sociétés amérindiennes]] ce n'est pas la coercition mais le consensus qui fait loi.
08 janvier 2008 à 16h02
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08 janvier 2008 à 16h01
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- Lignes 14-17 modifiées:
Dans la plupart des sociétés amérindiennes, le chef se doit d'être un faiseur de paix, d'être généreux et d'être un bon orateur. En temps ordinaires, ce n'est donc pas la coercition mais le consensus qui fait loi.[^Pierre Clastres, ''La société contre l'état'', 1974^]
Indiens guayaki du paraguay
Indiens guayaki du paraguay
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Dans la plupart des [[SocieteAmerindiennes|sociétés amérindiennes]] ce n'est pas la coercition mais le consensus qui fait loi.
08 janvier 2008 à 15h15
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!!! Hier et aujourd'hui
!!!%color=grey%L'Antiquité%%
Hannah Arendt[^Hannah Arendt, ''La crise de la culture'', 1972^] montre que la conception de l'autorité propre a l'époque moderne est en quelque sorte une dénaturation du sens originel tel qu'il avait cours chez les grecs et les romains (on pourrait même dire que ce sens premier est perdu). Chez eux, l'exercice de l'autorité ne repose pas sur une hiérarchie fondée sur la violence dans son application, mais sur un consensus qui fait acte de légitimité et qui par là existe sans moyens de coercitions extérieurs. Ce qui implique que la hiérarchie existe non dans le sens tel que nous le concevons aujourd'hui, mais est parfaitement intégré dans une forme de consensus qui surplombent les affaires humaines. C'est ainsi la hiérarchie dans sa fonction d'ordonner par la violence (ou disons par la force) qui est absente. %color=grey%''texte à revoir''%%
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!!!%color=grey%Les sociétés non occidentales%%
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!!! %color=green%Réalités (passé et présent)
!!! Sociétés non occidentales
!!! %color=green%Réalités (passé et présent)
!!! Sociétés non occidentales
Lignes 20-21 modifiées:
!!!%color=grey%Les communautés anti-hiérarchiques%%
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!!! Communautés anti-hiérarchiques
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!!!%color=grey%Les expériences autogestionnaires%%
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!!! Expériences autogestionnaires
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!!! Mythes, théories et fictions
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!!! %color=green%Mythes, théories et fictions%%
!!! %color=green%Mythes, théories et fictions%%
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!!! Contributions libres
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!!! %color=green%Contributions libres%%
!!! %color=green%Contributions libres%%
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!!! Bibliographie
%color=green%''Pour ajouter une référence, cliquez sur l’onglet «modifier».''%%\\
Lignes 47-50 ajoutées:
!!! %color=green%Bibliographie%%
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06 janvier 2008 à 15h43
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06 janvier 2008 à 15h42
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Dans la plupart des sociétés amérindiennes, le chef se doit d'être un faiseur de paix, d'être généreux et d'être un bon orateur. En temps ordinaires, ce n'est donc pas la coercition mais le consensus qui fait loi[^Pierre Clastres, ''La société contre l'état'', 1974^].
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Dans la plupart des sociétés amérindiennes, le chef se doit d'être un faiseur de paix, d'être généreux et d'être un bon orateur. En temps ordinaires, ce n'est donc pas la coercition mais le consensus qui fait loi.[^Pierre Clastres, ''La société contre l'état'', 1974^]
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02 janvier 2008 à 18h23
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- Lignes 25-26 modifiées:
Les [[adamites]] refusaient toute hiérarchie.
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Les [[adamites]], tout comme de nombreux mouvements [[millenarisme|millénaristes]], refusaient toute hiérarchie.
29 décembre 2007 à 16h55
par
- Lignes 29-30 modifiées:
La rotation des chefs est un motif récurent dans les organisations antiautoritaires. Certaines communautés de [pirates] l'auraient pratiqué.
en:
La rotation des chefs est un motif récurent dans les organisations antiautoritaires. Certaines communautés de [[pirates]] l'auraient pratiqué.
29 décembre 2007 à 16h55
par
- Lignes 29-30 ajoutées:
La rotation des chefs est un motif récurent dans les organisations antiautoritaires. Certaines communautés de [pirates] l'auraient pratiqué.
29 décembre 2007 à 16h32
par
- Lignes 27-28 modifiées:
Nées de révoltes d'esclaves, les [[quilombos]] étaient résolument antiautoritaires.
en:
Nées de révoltes d'esclaves au XVI'^e^' siècle, les [[quilombos]] brésiliens étaient résolument antiautoritaires.
29 décembre 2007 à 15h46
par
- Lignes 9-10 modifiées:
!!! Réalités d'hier et d'aujourd'hui
en:
!!! Hier et aujourd'hui
29 décembre 2007 à 15h30
par
- Lignes 9-10 modifiées:
!!! Précédents
en:
!!! Réalités d'hier et d'aujourd'hui
Lignes 40-41 modifiées:
!!! Hypothèses recensées
en:
!!! Mythes, théories et fictions
Ligne 44 modifiée:
!!! Hypothèses proposées
en:
!!! Contributions libres
18 décembre 2007 à 09h27
par
- Lignes 23-24 modifiées:
!!!%color=grey%Les communautés utopiques%%
en:
!!!%color=grey%Les communautés anti-hiérarchiques%%
Lignes 27-28 ajoutées:
Nées de révoltes d'esclaves, les [[quilombos]] étaient résolument antiautoritaires.
16 décembre 2007 à 13h16
par
- Ligne 46 modifiée:
\\
en:
\\
15 décembre 2007 à 16h07
par
- Lignes 46-47 modifiées:
\\hannah arendt: La crise de la culture 1972
Pierre clastres: La société contre l'état 1974
Pierre clastres: La société contre l'état 1974
en:
\\
11 décembre 2007 à 17h36
par
- Lignes 25-26 modifiées:
Les [[adamites]]
en:
Les [[adamites]] refusaient toute hiérarchie.
11 décembre 2007 à 10h16
par
- Lignes 43-57 supprimées:
!!! Citations
«L’autorité déprave, la soumission à l’autorité abaisse.»
Bakounine
«Quoi d'étonnant si la prison ressemble aux usines, aux écoles, aux casernes, aux hôpitaux, qui tous ressemblent aux prisons ?»
Michel Foucault
"Mais si nous suivons les exhortations des conservateurs qui, en ce moment, ont une assez bonne chance d'etre entendues, je suis tout a fait convaincue(...) que nous utiliserons la violence et prétendrons avoir restauré l'autorité"
Hannah Arendt
"tout se passe en effet comme si ces sociétés constituaient leur sphere politique en fonction d'une intuition qui leur tiendraient lieu de regle: a savoir que le pouvoir est en son essence coercition(...).Elles ont tres trop pressenti que la transcendance du pouvoir recele un risque mortel"
Pierre clastres
%color=green%''Pour ajouter une citation, cliquez sur l’onglet «modifier».''%%
«L’autorité déprave, la soumission à l’autorité abaisse.»
Bakounine
«Quoi d'étonnant si la prison ressemble aux usines, aux écoles, aux casernes, aux hôpitaux, qui tous ressemblent aux prisons ?»
Michel Foucault
"Mais si nous suivons les exhortations des conservateurs qui, en ce moment, ont une assez bonne chance d'etre entendues, je suis tout a fait convaincue(...) que nous utiliserons la violence et prétendrons avoir restauré l'autorité"
Hannah Arendt
"tout se passe en effet comme si ces sociétés constituaient leur sphere politique en fonction d'une intuition qui leur tiendraient lieu de regle: a savoir que le pouvoir est en son essence coercition(...).Elles ont tres trop pressenti que la transcendance du pouvoir recele un risque mortel"
Pierre clastres
%color=green%''Pour ajouter une citation, cliquez sur l’onglet «modifier».''%%
11 décembre 2007 à 10h12
par
- Lignes 21-22 ajoutées:
Dans la société traditionnelle [[inuits|inuit]], l'autorité n'est déléguée que temporairement.
Lignes 45-46 modifiées:
«[Chez les Esquimaux] la crainte de laisser place, si peu que ce soit, au processus inégalitaire, conduit à n'autoriser l'autorité qu'à titre temporaire. L'autorité n'est que déléguée. De peur qu'elle ne se concrétise dans la durée, elle n'est acceptée que dans des opérations précises et courtes.» Jean Malaurie ''in Ethnologie régionale II'', 1972
en:
08 décembre 2007 à 18h08
par
- Lignes 40-41 modifiées:
''[[ajout_hypothese|Ajouter une hypothèse]]''\\
en:
%color=green%''Pour décrire ce que serait selon vous un monde sans hiérarchie, cliquez''%% ''[[ajout_hypothese|ici]]%color=green%.''%%
06 décembre 2007 à 17h17
par
- Lignes 21-24 ajoutées:
!!!%color=grey%Les communautés utopiques%%
Les [[adamites]]
Les [[adamites]]
06 décembre 2007 à 17h11
par
- Lignes 14-15 modifiées:
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Lignes 20-21 modifiées:
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Lignes 28-29 modifiées:
en:
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06 décembre 2007 à 17h10
par
- Lignes 14-15 modifiées:
en:
[^#^]
Lignes 21-22 modifiées:
en:
[^#^]
Lignes 30-31 modifiées:
[^#^]
en:
05 décembre 2007 à 10h17
par
- Lignes 25-26 modifiées:
Dans la lignée de Mai 68 et d'expériences comme celles de [[LIP]], certaines entreprises françaises ont adopté un fonctionnement relevant de l'autogestion. Fondées sur le consensus, la redistribution des tâches ou la propriété collective, leur organisation prend de nombreuses [[EntreprisesSansHierarchie|formes]].
en:
Dans la lignée de Mai 68 et d'expériences comme celles de [[LIP]], certaines entreprises françaises ont adopté un fonctionnement relevant de l'autogestion. Fondée sur le consensus, la redistribution des tâches ou la propriété collective, leur organisation prend de nombreuses [[EntreprisesSansHierarchie|formes]].
05 décembre 2007 à 10h16
par
- Lignes 13-14 modifiées:
Hannah Arendt[^Hannah Arendt, ''La crise de la culture'', 1972^] montre que la conception de l'autorité propre a l'époque moderne est en quelque sorte une dénaturation du sens originel tel qu'il avait cours chez les grecs et les romains (on pourrait même dire que ce sens premier est perdu). Chez eux, l'exercice de l'autorité ne repose pas sur une hiérarchie fondée sur la violence dans son application, mais sur un consensus qui fait acte de légitimité et qui par là existe sans moyens de coercitions extérieurs. Ce qui implique que la hiérarchie existe non dans le sens tel que nous le concevons aujourd'hui, mais est parfaitement intégré dans une forme de consensus qui surplombent les affaires humaines. C'est ainsi la hiérarchie dans sa fonction d'ordonner par la violence (ou disons par la force) qui est absente.
en:
Hannah Arendt[^Hannah Arendt, ''La crise de la culture'', 1972^] montre que la conception de l'autorité propre a l'époque moderne est en quelque sorte une dénaturation du sens originel tel qu'il avait cours chez les grecs et les romains (on pourrait même dire que ce sens premier est perdu). Chez eux, l'exercice de l'autorité ne repose pas sur une hiérarchie fondée sur la violence dans son application, mais sur un consensus qui fait acte de légitimité et qui par là existe sans moyens de coercitions extérieurs. Ce qui implique que la hiérarchie existe non dans le sens tel que nous le concevons aujourd'hui, mais est parfaitement intégré dans une forme de consensus qui surplombent les affaires humaines. C'est ainsi la hiérarchie dans sa fonction d'ordonner par la violence (ou disons par la force) qui est absente. %color=grey%''texte à revoir''%%
05 décembre 2007 à 10h12
par
- Lignes 11-12 modifiées:
!!!%color=grey%Dans l'Antiquité%%
en:
!!!%color=grey%L'Antiquité%%
Lignes 15-16 modifiées:
!!!%color=grey%Dans les sociétés non occidentales%%
en:
!!!%color=grey%Les sociétés non occidentales%%
Lignes 21-25 modifiées:
!!!%color=grey%Dans le monde économique occidental%%
Dans la lignée de Mai 68 et d'expériences autogestionnaires[[LIP]], certaines entreprises fonctionnent sans hiérarchie. Fondées sur le consensus, la redistribution des tâches ou la propriété collective, elles peuvent prendre de nombreuses [[EntreprisesSansHierarchie|formes]].
On peut citer l'exemple de la mine tower au pays de galles rachetés par ses mineurs avec leurs indemnités de licenciements en 1995.
Dans la lignée de Mai 68 et d'expériences autogestionnaires[[LIP]], certaines entreprises fonctionnent sans hiérarchie. Fondées sur le consensus, la redistribution des tâches ou la propriété collective, elles peuvent prendre de nombreuses [[EntreprisesSansHierarchie|formes]].
On peut citer l'exemple de la mine tower au pays de galles rachetés par ses mineurs avec leurs indemnités de licenciements en 1995.
en:
!!!%color=grey%Les expériences autogestionnaires%%
Théorisée par Pierre Joseph [[Proudhon]] et des penseurs anarchistes ou libéraux, l'autogestion a été expérimentée à de nombreuses reprises depuis le XIXe siècle : la [[commune de Paris]], l'[[AutogestionEspagnole|Espagne republicaine]], la [[AutogestionTitiste|Yougoslavie de Tito]], les [[kibboutz]] en Israël, etc.
Dans la lignée de Mai 68 et d'expériences comme celles de [[LIP]], certaines entreprises françaises ont adopté un fonctionnement relevant de l'autogestion. Fondées sur le consensus, la redistribution des tâches ou la propriété collective, leur organisation prend de nombreuses [[EntreprisesSansHierarchie|formes]].
En 1995, la [[mine Tower]] au pays de galles fut rachetée par ses mineurs grâce à leurs indemnités de licenciements.
Théorisée par Pierre Joseph [[Proudhon]] et des penseurs anarchistes ou libéraux, l'autogestion a été expérimentée à de nombreuses reprises depuis le XIXe siècle : la [[commune de Paris]], l'[[AutogestionEspagnole|Espagne republicaine]], la [[AutogestionTitiste|Yougoslavie de Tito]], les [[kibboutz]] en Israël, etc.
Dans la lignée de Mai 68 et d'expériences comme celles de [[LIP]], certaines entreprises françaises ont adopté un fonctionnement relevant de l'autogestion. Fondées sur le consensus, la redistribution des tâches ou la propriété collective, leur organisation prend de nombreuses [[EntreprisesSansHierarchie|formes]].
En 1995, la [[mine Tower]] au pays de galles fut rachetée par ses mineurs grâce à leurs indemnités de licenciements.
05 décembre 2007 à 09h46
par
- Ligne 24 ajoutée:
Ligne 25 supprimée:
Au Danemark, la ville de "christiana" subsiste depuis 1971 dans une forme d'autogestion qui va au dela du simple rapport de travail (autogestion politique, administrative).
05 décembre 2007 à 09h43
par
- Lignes 7-8 modifiées:
À l'échelle d'une nation, l'absence de hiérarchie renvoie à l'absence d'[[Etat|État]].
en:
À l'échelle d'une nation, l'absence de hiérarchie concerne l'absence d'[[Etat|État]].
05 décembre 2007 à 09h43
par
- Lignes 7-8 modifiées:
À l'échelle d'une nation, l'absence de hiérarchie concerne l'absence d'[[Etat|État]].
en:
À l'échelle d'une nation, l'absence de hiérarchie renvoie à l'absence d'[[Etat|État]].
05 décembre 2007 à 09h36
par
- Lignes 7-8 ajoutées:
À l'échelle d'une nation, l'absence de hiérarchie concerne l'absence d'[[Etat|État]].
04 décembre 2007 à 22h53
par
- Lignes 11-12 modifiées:
Hannah Arendt[^Hannah Arendt, "La crise de la culture", 1972] montre que la conception de l'autorité propre a l'époque moderne est en quelque sorte une dénaturation du sens originel tel qu'il avait cours chez les grecs et les romains (on pourrait même dire que ce sens premier est perdu). Chez eux, l'exercice de l'autorité ne repose pas sur une hiérarchie fondée sur la violence dans son application, mais sur un consensus qui fait acte de légitimité et qui par là existe sans moyens de coercitions extérieurs. Ce qui implique que la hiérarchie existe non dans le sens tel que nous le concevons aujourd'hui, mais est parfaitement intégré dans une forme de consensus qui surplombent les affaires humaines. C'est ainsi la hiérarchie dans sa fonction d'ordonner par la violence (ou disons par la force) qui est absente.
en:
Hannah Arendt[^Hannah Arendt, ''La crise de la culture'', 1972^] montre que la conception de l'autorité propre a l'époque moderne est en quelque sorte une dénaturation du sens originel tel qu'il avait cours chez les grecs et les romains (on pourrait même dire que ce sens premier est perdu). Chez eux, l'exercice de l'autorité ne repose pas sur une hiérarchie fondée sur la violence dans son application, mais sur un consensus qui fait acte de légitimité et qui par là existe sans moyens de coercitions extérieurs. Ce qui implique que la hiérarchie existe non dans le sens tel que nous le concevons aujourd'hui, mais est parfaitement intégré dans une forme de consensus qui surplombent les affaires humaines. C'est ainsi la hiérarchie dans sa fonction d'ordonner par la violence (ou disons par la force) qui est absente.
Lignes 15-16 modifiées:
Dans la plupart des sociétés amérindiennes, le chef se doit d'être un faiseur de paix, d'être généreux et d'être un bon orateur. En temps ordinaires, ce n'est donc pas la coercition mais le consensus qui fait loi[^Pierre Clastres, ''La société contre l'état" 1974].
en:
Dans la plupart des sociétés amérindiennes, le chef se doit d'être un faiseur de paix, d'être généreux et d'être un bon orateur. En temps ordinaires, ce n'est donc pas la coercition mais le consensus qui fait loi[^Pierre Clastres, ''La société contre l'état'', 1974^].
Lignes 22-23 modifiées:
[^#^]On peut citer l'exemple de la mine tower au pays de galles rachetés par ses mineurs avec leurs indemnités de licenciements en 1995.
Au Danemark, la ville de "christiana" subsiste depuis 1971 dans une forme d'autogestion qui va au dela du simple rapport de travail ( autogestion politique, administrative)
Au Danemark, la ville de "christiana" subsiste depuis 1971 dans une forme d'autogestion qui va au dela du simple rapport de travail ( autogestion politique, administrative)
en:
On peut citer l'exemple de la mine tower au pays de galles rachetés par ses mineurs avec leurs indemnités de licenciements en 1995.
Au Danemark, la ville de "christiana" subsiste depuis 1971 dans une forme d'autogestion qui va au dela du simple rapport de travail (autogestion politique, administrative).
[^#^]
Au Danemark, la ville de "christiana" subsiste depuis 1971 dans une forme d'autogestion qui va au dela du simple rapport de travail (autogestion politique, administrative).
[^#^]
04 décembre 2007 à 18h31
par
- Ligne 21 modifiée:
Dans la lignée de Mai 68 et d'expériences telles que [[LIP]], certaines entreprises fonctionnent sans hiérarchie. Fondées sur le consensus, la redistribution des tâches ou la propriété collective, elles peuvent prendre de nombreuses [[EntreprisesSansHierarchie|formes]].
en:
Dans la lignée de Mai 68 et d'expériences autogestionnaires[[LIP]], certaines entreprises fonctionnent sans hiérarchie. Fondées sur le consensus, la redistribution des tâches ou la propriété collective, elles peuvent prendre de nombreuses [[EntreprisesSansHierarchie|formes]].
04 décembre 2007 à 18h08
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- Ligne 22 modifiée:
[^#^]On peut citer l'exemple de la mine tower au pays de galles rachetés par ses mineurs avec leurs indemnités de licenciements.
en:
[^#^]On peut citer l'exemple de la mine tower au pays de galles rachetés par ses mineurs avec leurs indemnités de licenciements en 1995.
04 décembre 2007 à 18h06
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- Lignes 11-12 modifiées:
Hannah Arendt[^Hannah Arendt, ''Titre'', date^] montre que la conception de l'autorité propre a l'époque moderne est en quelque sorte une dénaturation du sens originel tel qu'il avait cours chez les grecs et les romains (on pourrait même dire que ce sens premier est perdu). Chez eux, l'exercice de l'autorité ne repose pas sur une hiérarchie fondée sur la violence dans son application, mais sur un consensus qui fait acte de légitimité et qui par là existe sans moyens de coercitions extérieurs. Ce qui implique que la hiérarchie existe non dans le sens tel que nous le concevons aujourd'hui, mais est parfaitement intégré dans une forme de consensus qui surplombent les affaires humaines. C'est ainsi la hiérarchie dans sa fonction d'ordonner par la violence (ou disons par la force) qui est absente.
en:
Hannah Arendt[^Hannah Arendt, "La crise de la culture", 1972] montre que la conception de l'autorité propre a l'époque moderne est en quelque sorte une dénaturation du sens originel tel qu'il avait cours chez les grecs et les romains (on pourrait même dire que ce sens premier est perdu). Chez eux, l'exercice de l'autorité ne repose pas sur une hiérarchie fondée sur la violence dans son application, mais sur un consensus qui fait acte de légitimité et qui par là existe sans moyens de coercitions extérieurs. Ce qui implique que la hiérarchie existe non dans le sens tel que nous le concevons aujourd'hui, mais est parfaitement intégré dans une forme de consensus qui surplombent les affaires humaines. C'est ainsi la hiérarchie dans sa fonction d'ordonner par la violence (ou disons par la force) qui est absente.
Lignes 15-16 modifiées:
Dans la plupart des sociétés amérindiennes, le chef se doit d'être un faiseur de paix, d'être généreux et d'être un bon orateur. En temps ordinaires, ce n'est donc pas la coercition mais le consensus qui fait loi[^Pierre Clastres, ''Titre'', date^].
en:
Dans la plupart des sociétés amérindiennes, le chef se doit d'être un faiseur de paix, d'être généreux et d'être un bon orateur. En temps ordinaires, ce n'est donc pas la coercition mais le consensus qui fait loi[^Pierre Clastres, ''La société contre l'état" 1974].
Lignes 22-23 modifiées:
[^#^]
en:
[^#^]On peut citer l'exemple de la mine tower au pays de galles rachetés par ses mineurs avec leurs indemnités de licenciements.
Au Danemark, la ville de "christiana" subsiste depuis 1971 dans une forme d'autogestion qui va au dela du simple rapport de travail ( autogestion politique, administrative)
Au Danemark, la ville de "christiana" subsiste depuis 1971 dans une forme d'autogestion qui va au dela du simple rapport de travail ( autogestion politique, administrative)
04 décembre 2007 à 17h59
par
- Lignes 49-50 modifiées:
\\
en:
\\hannah arendt: La crise de la culture 1972
Pierre clastres: La société contre l'état 1974
Pierre clastres: La société contre l'état 1974
03 décembre 2007 à 17h57
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- Lignes 15-16 modifiées:
Dans la plupart des sociétés amérindiennes le chef se doit d'être un faiseur de paix, d'être généreux et d'être un bon orateur. Ce qui signifie qu'en temps ordinaires, ce n'est pas la coercition mais le consensus qui fait loi[^Pierre Clastres, ''Titre'', date^].
en:
Dans la plupart des sociétés amérindiennes, le chef se doit d'être un faiseur de paix, d'être généreux et d'être un bon orateur. En temps ordinaires, ce n'est donc pas la coercition mais le consensus qui fait loi[^Pierre Clastres, ''Titre'', date^].
03 décembre 2007 à 17h56
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- Lignes 15-16 modifiées:
Pierre Clastres[^Pierre Clastres, ''Titre'', date^] décrit que dans la plupart des sociétés amérindiennes la figure du chef est associée aux qualités suivantes: c'est un faiseur de paix, la générosité est pour lui est une obligation, c'est un bon orateur. Ce qui signifie qu'en temps ordinaires, c'est le consensus qui fait loi (et non la figure coercitive du chef tel que nous la concevons).
en:
Dans la plupart des sociétés amérindiennes le chef se doit d'être un faiseur de paix, d'être généreux et d'être un bon orateur. Ce qui signifie qu'en temps ordinaires, ce n'est pas la coercition mais le consensus qui fait loi[^Pierre Clastres, ''Titre'', date^].
03 décembre 2007 à 17h51
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- Lignes 21-22 supprimées:
03 décembre 2007 à 17h41
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- Lignes 19-23 modifiées:
!!!%color=grey%Dans le monde occidental%%
Dans la lignée de Mai 68 et d'expériences telles que [[LIP]], certaines entreprises fonctionnent sans hiérarchie. Fondées sur le consensus, la redistribution des tâches ou la propriété collective, elles peuvent prendre de nombreuses [[EntreprisesSansHierarchie|formes]]
Dans la lignée de Mai 68 et d'expériences telles que [[LIP]], certaines entreprises fonctionnent sans hiérarchie. Fondées sur le consensus, la redistribution des tâches ou la propriété collective, elles peuvent prendre de nombreuses [[EntreprisesSansHierarchie|formes]]
en:
!!!%color=grey%Dans le monde économique occidental%%
Dans la lignée de Mai 68 et d'expériences telles que [[LIP]], certaines entreprises fonctionnent sans hiérarchie. Fondées sur le consensus, la redistribution des tâches ou la propriété collective, elles peuvent prendre de nombreuses [[EntreprisesSansHierarchie|formes]].
Dans la lignée de Mai 68 et d'expériences telles que [[LIP]], certaines entreprises fonctionnent sans hiérarchie. Fondées sur le consensus, la redistribution des tâches ou la propriété collective, elles peuvent prendre de nombreuses [[EntreprisesSansHierarchie|formes]].
03 décembre 2007 à 17h41
par
- Lignes 21-26 modifiées:
Dans la lignée de Mai 68 et d'expériences telles que [[LIP]], certaines entreprises fonctionnent sans hiérarchie.
Il s'agit, en général, de sociétés expérimentales en terme d'organisation sociale et «affective». Elles semblent souvent en parfait décalage avec le monde économique par leur absence de hiérarchie, leurs salaires identiques ou leur temps partiel généralisé. Le patron y est élu par les employés, les tâches pénibles comme les responsabilités y sont partagées et les décisions font l'objet d'un consensus.
D'autres, au contraire, partagent avec les entreprises classiques un même but de développement économique, %color=grey%pas les premières?%% mais misent sur d'autres organisations, en petites unités autonomes. C'est le cas, par exemple, de la compagnie d'assurance CFDP, spécialisée dans la protection juridique. Sur le principe «une personne, une voix», elle se développe sous la forme d'entités locales. Ce sont ses salariés et ses intermédiaires qui détiennent son capital.
Les sociétés coopératives de production (SCOP) se définissent comme des PME appartenant aux salariés. Gérées par un ou des dirigeants élus par les salariés, elles ont le statut de Sarl ou de SA. Dans l'un ou l'autre cas, les salariés sont associés majoritaires de l'entreprise, dont ils détiennent au moins 51% du capital. Ils participent aux choix stratégiques de l'entreprise et décident du partage des bénéfices. Leurs avantages sont liées à l'exercice de la démocratie collective : décisions communes, cooptation des nouveaux salariés, partage des bénéfices… Leurs inconvénients aussi, car les personnes qui souhaitent s'autogérer n'ont pas toujours les compétences requises. Et les objectifs communs ne coïncident pas toujours avec les capacités de développement.
De forme privée et d'intérêt public, les sociétés coopératives d'intérêt collectif (SCIC) constituent une forme récente d'entreprise coopérative permettant de rassembler des salariés, mais aussi des usagers, des bénévoles, des collectivités territoriales ou tout autre partenaire. Leur particularité : elles s'inscrivent dans une logique de développement durable.
Il s'agit, en général, de sociétés expérimentales en terme d'organisation sociale et «affective». Elles semblent souvent en parfait décalage avec le monde économique par leur absence de hiérarchie, leurs salaires identiques ou leur temps partiel généralisé. Le patron y est élu par les employés, les tâches pénibles comme les responsabilités y sont partagées et les décisions font l'objet d'un consensus.
D'autres, au contraire, partagent avec les entreprises classiques un même but de développement économique, %color=grey%pas les premières?%% mais misent sur d'autres organisations, en petites unités autonomes. C'est le cas, par exemple, de la compagnie d'assurance CFDP, spécialisée dans la protection juridique. Sur le principe «une personne, une voix», elle se développe sous la forme d'entités locales. Ce sont ses salariés et ses intermédiaires qui détiennent son capital.
Les sociétés coopératives de production (SCOP) se définissent comme des PME appartenant aux salariés. Gérées par un ou des dirigeants élus par les salariés, elles ont le statut de Sarl ou de SA. Dans l'un ou l'autre cas, les salariés sont associés majoritaires de l'entreprise, dont ils détiennent au moins 51% du capital. Ils participent aux choix stratégiques de l'entreprise et décident du partage des bénéfices. Leurs avantages sont liées à l'exercice de la démocratie collective : décisions communes, cooptation des nouveaux salariés, partage des bénéfices… Leurs inconvénients aussi, car les personnes qui souhaitent s'autogérer n'ont pas toujours les compétences requises. Et les objectifs communs ne coïncident pas toujours avec les capacités de développement.
De forme privée et d'intérêt public, les sociétés coopératives d'intérêt collectif (SCIC) constituent une forme récente d'entreprise coopérative permettant de rassembler des salariés, mais aussi des usagers, des bénévoles, des collectivités territoriales ou tout autre partenaire. Leur particularité : elles s'inscrivent dans une logique de développement durable.
en:
Dans la lignée de Mai 68 et d'expériences telles que [[LIP]], certaines entreprises fonctionnent sans hiérarchie. Fondées sur le consensus, la redistribution des tâches ou la propriété collective, elles peuvent prendre de nombreuses [[EntreprisesSansHierarchie|formes]]
02 décembre 2007 à 23h12
par
- Lignes 15-16 modifiées:
Pierre Clastres[^Pierre Clastres, ''Titre'', date^] montre que dans la plupart des sociétés amérindiennes la figure du chef est associée aux qualités suivantes: c'est un faiseur de paix, la générosité est pour lui est une obligation, c'est un bon orateur. Ce qui signifie qu'en temps ordinaires, c'est le consensus qui fait loi (et non la figure coercitive du chef tel que nous la concevons).
en:
Pierre Clastres[^Pierre Clastres, ''Titre'', date^] décrit que dans la plupart des sociétés amérindiennes la figure du chef est associée aux qualités suivantes: c'est un faiseur de paix, la générosité est pour lui est une obligation, c'est un bon orateur. Ce qui signifie qu'en temps ordinaires, c'est le consensus qui fait loi (et non la figure coercitive du chef tel que nous la concevons).
02 décembre 2007 à 23h08
par
- Lignes 24-26 modifiées:
D'autres, au contraire, partagent avec les entreprises classiques un même but de développement économique, mais misent sur d'autres organisations, en petites unités autonomes. C'est le cas, par exemple, de la compagnie d'assurance CFDP, spécialisée dans la protection juridique. Sur le principe «une personne, une voix», elle se développe sous la forme d'entités locales. Ce sont ses salariés et ses intermédiaires qui détiennent son capital.
Les sociétés coopératives de production (SCOP). Les SCOP se définissent comme des PME appartenant aux salariés. Gérées par un ou des dirigeants élus par les salariés, elles ont le statut de Sarl ou de SA. Dans l'un ou l'autre cas, les salariés sont associés majoritaires de l'entreprise, dont ils détiennent au moins 51% du capital. Ils participent aux choix stratégiques de l'entreprise et décident du partage des bénéfices. Leurs avantages sont liées à l'exercice de la démocratie collective : décisions communes, cooptation des nouveaux salariés, partage des bénéfices… Leurs inconvénients aussi, car les personnes qui souhaitent s'autogérer n'ont pas toujours les compétences requises. Et les objectifs communs ne coïncident pas toujours avec les capacités de développement.
Les sociétés coopératives d'intérêt collectif (SCIC). De forme privée et d'intérêt public, la Scic est une forme récente d'entreprise coopérative qui permet de rassembler des salariés, mais aussi des usagers, des bénévoles, des collectivités territoriales ou tous autres partenaires. Leur particularité : elles s'inscrivent dans une logique de développement durable.
Les sociétés coopératives de production (SCOP). Les SCOP se définissent comme des PME appartenant aux salariés. Gérées par un ou des dirigeants élus par les salariés, elles ont le statut de Sarl ou de SA. Dans l'un ou l'autre cas, les salariés sont associés majoritaires de l'entreprise, dont ils détiennent au moins 51% du capital. Ils participent aux choix stratégiques de l'entreprise et décident du partage des bénéfices. Leurs avantages sont liées à l'exercice de la démocratie collective : décisions communes, cooptation des nouveaux salariés, partage des bénéfices… Leurs inconvénients aussi, car les personnes qui souhaitent s'autogérer n'ont pas toujours les compétences requises. Et les objectifs communs ne coïncident pas toujours avec les capacités de développement.
Les sociétés coopératives d'intérêt collectif (SCIC). De forme privée et d'intérêt public, la Scic est une forme récente d'entreprise coopérative qui permet de rassembler des salariés, mais aussi des usagers, des bénévoles, des collectivités territoriales ou tous autres partenaires. Leur particularité : elles s'inscrivent dans une logique de développement durable.
en:
D'autres, au contraire, partagent avec les entreprises classiques un même but de développement économique, %color=grey%pas les premières?%% mais misent sur d'autres organisations, en petites unités autonomes. C'est le cas, par exemple, de la compagnie d'assurance CFDP, spécialisée dans la protection juridique. Sur le principe «une personne, une voix», elle se développe sous la forme d'entités locales. Ce sont ses salariés et ses intermédiaires qui détiennent son capital.
Les sociétés coopératives de production (SCOP) se définissent comme des PME appartenant aux salariés. Gérées par un ou des dirigeants élus par les salariés, elles ont le statut de Sarl ou de SA. Dans l'un ou l'autre cas, les salariés sont associés majoritaires de l'entreprise, dont ils détiennent au moins 51% du capital. Ils participent aux choix stratégiques de l'entreprise et décident du partage des bénéfices. Leurs avantages sont liées à l'exercice de la démocratie collective : décisions communes, cooptation des nouveaux salariés, partage des bénéfices… Leurs inconvénients aussi, car les personnes qui souhaitent s'autogérer n'ont pas toujours les compétences requises. Et les objectifs communs ne coïncident pas toujours avec les capacités de développement.
De forme privée et d'intérêt public, les sociétés coopératives d'intérêt collectif (SCIC) constituent une forme récente d'entreprise coopérative permettant de rassembler des salariés, mais aussi des usagers, des bénévoles, des collectivités territoriales ou tout autre partenaire. Leur particularité : elles s'inscrivent dans une logique de développement durable.
Les sociétés coopératives de production (SCOP) se définissent comme des PME appartenant aux salariés. Gérées par un ou des dirigeants élus par les salariés, elles ont le statut de Sarl ou de SA. Dans l'un ou l'autre cas, les salariés sont associés majoritaires de l'entreprise, dont ils détiennent au moins 51% du capital. Ils participent aux choix stratégiques de l'entreprise et décident du partage des bénéfices. Leurs avantages sont liées à l'exercice de la démocratie collective : décisions communes, cooptation des nouveaux salariés, partage des bénéfices… Leurs inconvénients aussi, car les personnes qui souhaitent s'autogérer n'ont pas toujours les compétences requises. Et les objectifs communs ne coïncident pas toujours avec les capacités de développement.
De forme privée et d'intérêt public, les sociétés coopératives d'intérêt collectif (SCIC) constituent une forme récente d'entreprise coopérative permettant de rassembler des salariés, mais aussi des usagers, des bénévoles, des collectivités territoriales ou tout autre partenaire. Leur particularité : elles s'inscrivent dans une logique de développement durable.
02 décembre 2007 à 22h57
par
- Lignes 10-13 supprimées:
conception de l'autorité chez les grecs et les romains
Lignes 19-20 modifiées:
!!!%color=grey%Entreprises sans hiérarchie dans le monde occidental%%
en:
!!!%color=grey%Dans le monde occidental%%
02 décembre 2007 à 22h56
par
- Lignes 9-11 modifiées:
Indiens guayaki du paraguay
en:
!!!%color=grey%Dans l'Antiquité%%
Lignes 13-14 modifiées:
Développement d'entreprises sans hiérarchie dans le monde occidental
en:
Lignes 17-18 ajoutées:
!!!%color=grey%Dans les sociétés non occidentales%%
Lignes 21-27 modifiées:
Mais l'absence de hiérarchie existe aussi chez nous, notamment dans le domaine économique. Ainsi certaines entreprises, fidèles à l'esprit de mai 68, fonctionnent sans hiérarchie, avec un patron élu par les employés. Il s'agit, en général, de sociétés expérimentales en terme d'organisation sociale et «affective». Elles semblent souvent en parfait décalage avec le monde économique par leur absence de hiérarchie, leurs salaires identiques ou leur temps partiel généralisé. Les tâches pénibles comme les responsabilités y sont partagées et les décisions font l'objet d'un consensus.
en:
Indiens guayaki du paraguay
!!!%color=grey%Entreprises sans hiérarchie dans le monde occidental%%
Dans la lignée de Mai 68 et d'expériences telles que [[LIP]], certaines entreprises fonctionnent sans hiérarchie.
Il s'agit, en général, de sociétés expérimentales en terme d'organisation sociale et «affective». Elles semblent souvent en parfait décalage avec le monde économique par leur absence de hiérarchie, leurs salaires identiques ou leur temps partiel généralisé. Le patron y est élu par les employés, les tâches pénibles comme les responsabilités y sont partagées et les décisions font l'objet d'un consensus.
!!!%color=grey%Entreprises sans hiérarchie dans le monde occidental%%
Dans la lignée de Mai 68 et d'expériences telles que [[LIP]], certaines entreprises fonctionnent sans hiérarchie.
Il s'agit, en général, de sociétés expérimentales en terme d'organisation sociale et «affective». Elles semblent souvent en parfait décalage avec le monde économique par leur absence de hiérarchie, leurs salaires identiques ou leur temps partiel généralisé. Le patron y est élu par les employés, les tâches pénibles comme les responsabilités y sont partagées et les décisions font l'objet d'un consensus.
02 décembre 2007 à 22h47
par
- Lignes 11-14 modifiées:
Developement d'entreprises sans hiérarchie dans le monde occidental
Hannah Arendt[^Hannah Arendt, ''Titre'', date^] montre que la conception de l'autorité propre a l'époque moderne est en quelque sorte une dénaturation du sens originel tel qu'il avait cours chez les grecs et les romains (on pourrait meme dire que ce sens premier est perdu). Chez eux, l'exercice de l'autorité ne repose pas sur une hiérarchie fondée sur la violence dans son application, mais sur un consensus qui fait acte de légitimité et qui par là existe sans moyens de coercitions extérieurs. Ce qui implique que la hiérarchie existe non dans le sens tel que nous le concevons aujourd'hui, mais est parfaitement intégré dans une forme de consensus qui surplombent les affaires humaines. C'est ainsi la hiérarchie dans sa fonction d'ordonner par la violence (ou disons par la force) qui est absente.
Hannah Arendt[^Hannah Arendt, ''Titre'', date^] montre que la conception de l'autorité propre a l'époque moderne est en quelque sorte une dénaturation du sens originel tel qu'il avait cours chez les grecs et les romains (on pourrait meme dire que ce sens premier est perdu). Chez eux, l'exercice de l'autorité ne repose pas sur une hiérarchie fondée sur la violence dans son application, mais sur un consensus qui fait acte de légitimité et qui par là existe sans moyens de coercitions extérieurs. Ce qui implique que la hiérarchie existe non dans le sens tel que nous le concevons aujourd'hui, mais est parfaitement intégré dans une forme de consensus qui surplombent les affaires humaines. C'est ainsi la hiérarchie dans sa fonction d'ordonner par la violence (ou disons par la force) qui est absente.
en:
Développement d'entreprises sans hiérarchie dans le monde occidental
Hannah Arendt[^Hannah Arendt, ''Titre'', date^] montre que la conception de l'autorité propre a l'époque moderne est en quelque sorte une dénaturation du sens originel tel qu'il avait cours chez les grecs et les romains (on pourrait même dire que ce sens premier est perdu). Chez eux, l'exercice de l'autorité ne repose pas sur une hiérarchie fondée sur la violence dans son application, mais sur un consensus qui fait acte de légitimité et qui par là existe sans moyens de coercitions extérieurs. Ce qui implique que la hiérarchie existe non dans le sens tel que nous le concevons aujourd'hui, mais est parfaitement intégré dans une forme de consensus qui surplombent les affaires humaines. C'est ainsi la hiérarchie dans sa fonction d'ordonner par la violence (ou disons par la force) qui est absente.
Hannah Arendt[^Hannah Arendt, ''Titre'', date^] montre que la conception de l'autorité propre a l'époque moderne est en quelque sorte une dénaturation du sens originel tel qu'il avait cours chez les grecs et les romains (on pourrait même dire que ce sens premier est perdu). Chez eux, l'exercice de l'autorité ne repose pas sur une hiérarchie fondée sur la violence dans son application, mais sur un consensus qui fait acte de légitimité et qui par là existe sans moyens de coercitions extérieurs. Ce qui implique que la hiérarchie existe non dans le sens tel que nous le concevons aujourd'hui, mais est parfaitement intégré dans une forme de consensus qui surplombent les affaires humaines. C'est ainsi la hiérarchie dans sa fonction d'ordonner par la violence (ou disons par la force) qui est absente.
Ligne 19 modifiée:
Les sociétés coopératives de production (SCOP). Les SCOP se définissent comme des PME appartenant aux salariés. Gérées par un ou des dirigeants élus par les salariés, elles ont le statut de Sarl ou de SA. Dans l'un ou l'autre cas, Les salariés sont associés majoritaires de l'entreprise, dont ils détiennent au moins 51% du capital. Ils participent aux choix stratégiques de l'entreprise et décident du partage des bénéfices. Leurs avantages sont liées à l'exercice de la démocratie collective : décisions communes, cooptation des nouveaux salariés, partage des bénéfices... Leurs inconvénients aussi, car les personnes qui souhaitent s'autogérer n'ont pas toujours les compétences requises. Et les objectifs communs ne coïncident pas toujours avec les capacités de développement.
en:
Les sociétés coopératives de production (SCOP). Les SCOP se définissent comme des PME appartenant aux salariés. Gérées par un ou des dirigeants élus par les salariés, elles ont le statut de Sarl ou de SA. Dans l'un ou l'autre cas, les salariés sont associés majoritaires de l'entreprise, dont ils détiennent au moins 51% du capital. Ils participent aux choix stratégiques de l'entreprise et décident du partage des bénéfices. Leurs avantages sont liées à l'exercice de la démocratie collective : décisions communes, cooptation des nouveaux salariés, partage des bénéfices… Leurs inconvénients aussi, car les personnes qui souhaitent s'autogérer n'ont pas toujours les compétences requises. Et les objectifs communs ne coïncident pas toujours avec les capacités de développement.
02 décembre 2007 à 22h44
par
- Ligne 8 modifiée:
%color=green%''Pour ajouter un exemple de société sans rapport de hiérarchie, cliquez sur l’onglet «modifier».''%%
en:
Lignes 12-23 ajoutées:
Hannah Arendt[^Hannah Arendt, ''Titre'', date^] montre que la conception de l'autorité propre a l'époque moderne est en quelque sorte une dénaturation du sens originel tel qu'il avait cours chez les grecs et les romains (on pourrait meme dire que ce sens premier est perdu). Chez eux, l'exercice de l'autorité ne repose pas sur une hiérarchie fondée sur la violence dans son application, mais sur un consensus qui fait acte de légitimité et qui par là existe sans moyens de coercitions extérieurs. Ce qui implique que la hiérarchie existe non dans le sens tel que nous le concevons aujourd'hui, mais est parfaitement intégré dans une forme de consensus qui surplombent les affaires humaines. C'est ainsi la hiérarchie dans sa fonction d'ordonner par la violence (ou disons par la force) qui est absente.
Pierre Clastres[^Pierre Clastres, ''Titre'', date^] montre que dans la plupart des sociétés amérindiennes la figure du chef est associée aux qualités suivantes: c'est un faiseur de paix, la générosité est pour lui est une obligation, c'est un bon orateur. Ce qui signifie qu'en temps ordinaires, c'est le consensus qui fait loi (et non la figure coercitive du chef tel que nous la concevons).
Mais l'absence de hiérarchie existe aussi chez nous, notamment dans le domaine économique. Ainsi certaines entreprises, fidèles à l'esprit de mai 68, fonctionnent sans hiérarchie, avec un patron élu par les employés. Il s'agit, en général, de sociétés expérimentales en terme d'organisation sociale et «affective». Elles semblent souvent en parfait décalage avec le monde économique par leur absence de hiérarchie, leurs salaires identiques ou leur temps partiel généralisé. Les tâches pénibles comme les responsabilités y sont partagées et les décisions font l'objet d'un consensus.
D'autres, au contraire, partagent avec les entreprises classiques un même but de développement économique, mais misent sur d'autres organisations, en petites unités autonomes. C'est le cas, par exemple, de la compagnie d'assurance CFDP, spécialisée dans la protection juridique. Sur le principe «une personne, une voix», elle se développe sous la forme d'entités locales. Ce sont ses salariés et ses intermédiaires qui détiennent son capital.
Les sociétés coopératives de production (SCOP). Les SCOP se définissent comme des PME appartenant aux salariés. Gérées par un ou des dirigeants élus par les salariés, elles ont le statut de Sarl ou de SA. Dans l'un ou l'autre cas, Les salariés sont associés majoritaires de l'entreprise, dont ils détiennent au moins 51% du capital. Ils participent aux choix stratégiques de l'entreprise et décident du partage des bénéfices. Leurs avantages sont liées à l'exercice de la démocratie collective : décisions communes, cooptation des nouveaux salariés, partage des bénéfices... Leurs inconvénients aussi, car les personnes qui souhaitent s'autogérer n'ont pas toujours les compétences requises. Et les objectifs communs ne coïncident pas toujours avec les capacités de développement.
Les sociétés coopératives d'intérêt collectif (SCIC). De forme privée et d'intérêt public, la Scic est une forme récente d'entreprise coopérative qui permet de rassembler des salariés, mais aussi des usagers, des bénévoles, des collectivités territoriales ou tous autres partenaires. Leur particularité : elles s'inscrivent dans une logique de développement durable.
[^#^]
%color=green%''Pour ajouter un exemple de société sans rapport de hiérarchie, cliquez sur l’onglet «modifier».''%%
Lignes 26-36 modifiées:
Hannah Arendt[^Hannah Arendt, ''Titre'', date^] montre bien que la conception de l'autorité propre a l'époque moderne est en quelque sorte une dénaturation du sens originel tel qu'il avait cours chez les grecs et les romains (on pourrait meme dire que ce sens premier est perdu). L'exercice de l'autorité ne repose pas sur une hiérarchie fondée sur la violence dans son application mais sur un consensus qui fait acte de légitimité et qui par la existe sans moyens de coercitions extérieurs.Ce qui implique que la hiérarchie existe non dans le sens tel que nous le concevons aujourd'hui, mais est parfaitement intégré dans une forme de consensus qui surplombent les affaires humaines. C'est ainsi la hiérarchie dans sa fonction d'ordonner par la violence (ou disons par la force) qui est absente.
Pierre Clastres[^Pierre Clastres, ''Titre'', date^] montre bien que dans une grandes majorité des sociétés amérindiennes la figure du chef est associé aux qualités suivantes: c'est un faiseur de paix, la générosité est pour lui est une obligation, c'est un bon orateur. Ce qui signifie qu'en temps ordinaires c'est le consensus qui fait loi( et non la figure coercitive du chef tel que nous la concevons).
Mais l'absence de hiérarchie existe aussi chez nous,notement dans le domaine économique.Par exemple les entreprises post-68. Fidèles à l'esprit post-soixante-huitard, certaines entreprises fonctionnent sans hiérarchie, avec un patron élu par les employés. Il s'agit, en général, de sociétés expérimentales en terme d'organisation sociale et "affective". Elles semblent souvent en parfait décalage avec le monde économique par leur absence de hiérarchie, leurs salaires identiques ou leur temps partiel généralisé. Car les tâches pénibles comme les responsabilités sont partagées, et les décisions font l'objet d'un consensus.
D'autres, au contraire, partagent avec les entreprises classiques un même but de développement économique, mais misent sur d'autres organisations, en petites unités autonomes. C'est le cas, par exemple, de la compagnie d'assurance CFDP, spécialisée dans la protection juridique. Sur le principe "une personne, une voix", elle se développe sous la forme d'entités locales. Ce sont ses salariés et ses intermédiaires qui détiennent son capital.
Les sociétés coopératives de production (SCOP). Les SCOP se définissent comme des PME appartenant aux salariés. Gérées par un ou des dirigeants élus par les salariés, elles ont le statut de Sarl ou de SA. Dans l'un ou l'autre cas, Les salariés sont associés majoritaires de l'entreprise, dont ils détiennent au moins 51% du capital. Ils participent aux choix stratégiques de l'entreprise et décident du partage des bénéfices. Leurs avantages sont liées à l'exercice de la démocratie collective : décisions communes, cooptation des nouveaux salariés, partage des bénéfices... Leurs inconvénients aussi, car les personnes qui souhaitent s'autogérer n'ont pas toujours les compétences requises. Et les objectifs communs ne coïncident pas toujours avec les capacités de développement.
Les sociétés coopératives d'intérêt collectif (SCIC). De forme privée et d'intérêt public, la Scic est une forme récente d'entreprise coopérative qui permet de rassembler des salariés, mais aussi des usagers, des bénévoles, des collectivités territoriales ou tous autres partenaires. Leur particularité : elles s'inscrivent dans une logique de développement durable.
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Pierre Clastres[^Pierre Clastres, ''Titre'', date^] montre bien que dans une grandes majorité des sociétés amérindiennes la figure du chef est associé aux qualités suivantes: c'est un faiseur de paix, la générosité est pour lui est une obligation, c'est un bon orateur. Ce qui signifie qu'en temps ordinaires c'est le consensus qui fait loi( et non la figure coercitive du chef tel que nous la concevons).
Mais l'absence de hiérarchie existe aussi chez nous,notement dans le domaine économique.Par exemple les entreprises post-68. Fidèles à l'esprit post-soixante-huitard, certaines entreprises fonctionnent sans hiérarchie, avec un patron élu par les employés. Il s'agit, en général, de sociétés expérimentales en terme d'organisation sociale et "affective". Elles semblent souvent en parfait décalage avec le monde économique par leur absence de hiérarchie, leurs salaires identiques ou leur temps partiel généralisé. Car les tâches pénibles comme les responsabilités sont partagées, et les décisions font l'objet d'un consensus.
D'autres, au contraire, partagent avec les entreprises classiques un même but de développement économique, mais misent sur d'autres organisations, en petites unités autonomes. C'est le cas, par exemple, de la compagnie d'assurance CFDP, spécialisée dans la protection juridique. Sur le principe "une personne, une voix", elle se développe sous la forme d'entités locales. Ce sont ses salariés et ses intermédiaires qui détiennent son capital.
Les sociétés coopératives de production (SCOP). Les SCOP se définissent comme des PME appartenant aux salariés. Gérées par un ou des dirigeants élus par les salariés, elles ont le statut de Sarl ou de SA. Dans l'un ou l'autre cas, Les salariés sont associés majoritaires de l'entreprise, dont ils détiennent au moins 51% du capital. Ils participent aux choix stratégiques de l'entreprise et décident du partage des bénéfices. Leurs avantages sont liées à l'exercice de la démocratie collective : décisions communes, cooptation des nouveaux salariés, partage des bénéfices... Leurs inconvénients aussi, car les personnes qui souhaitent s'autogérer n'ont pas toujours les compétences requises. Et les objectifs communs ne coïncident pas toujours avec les capacités de développement.
Les sociétés coopératives d'intérêt collectif (SCIC). De forme privée et d'intérêt public, la Scic est une forme récente d'entreprise coopérative qui permet de rassembler des salariés, mais aussi des usagers, des bénévoles, des collectivités territoriales ou tous autres partenaires. Leur particularité : elles s'inscrivent dans une logique de développement durable.
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en:
02 décembre 2007 à 22h33
par
- Lignes 16-17 modifiées:
Pierre Clastres[^Hannah Arendt, ''Titre'', date^] montre bien que dans une grandes majorité des sociétés amérindiennes la figure du chef est associé aux qualités suivantes: c'est un faiseur de paix, la générosité est pour lui est une obligation, c'est un bon orateur. Ce qui signifie qu'en temps ordinaires c'est le consensus qui fait loi( et non la figure coercitive du chef tel que nous la concevons).
en:
Pierre Clastres[^Pierre Clastres, ''Titre'', date^] montre bien que dans une grandes majorité des sociétés amérindiennes la figure du chef est associé aux qualités suivantes: c'est un faiseur de paix, la générosité est pour lui est une obligation, c'est un bon orateur. Ce qui signifie qu'en temps ordinaires c'est le consensus qui fait loi( et non la figure coercitive du chef tel que nous la concevons).
02 décembre 2007 à 22h33
par
- notesLignes 14-17 modifiées:
Hannah arendt montre bien que la conception de l'autorité propre a l'époque moderne est en quelque sorte une dénaturation du sens originel tel qu'il avait cours chez les grecs et les romains( on pourrait meme dire que ce sens premier est perdu). L'exercice de l'autorité ne repose pas sur une hiérarchie fondée sur la violence dans son application mais sur un consensus qui fait acte de légitimité et qui par la existe sans moyens de coercitions extérieurs.Ce qui implique que la hiérarchie existe non dans le sens tel que nous le concevons aujourd'hui, mais est parfaitement intégré dans une forme de consensus qui surplombent les affaires humaines. C'est ainsi la hiérarchie dans sa fonction d'ordonner par la violence( ou disons par la force)qui est absente.
Pierre clastres montre bien que dans une grandes majorité des sociétés amérindiennes la figure du chef est associé aux qualités suivantes: c'est un faiseur de paix, la générosité est pour lui est une obligation ,c'est un bon orateur. Ce qui signifie qu'en temps ordinaires c'est le consensus qui fait loi( et non la figure coercitive du chef tel que nous la concevons).
Pierre clastres montre bien que dans une grandes majorité des sociétés amérindiennes la figure du chef est associé aux qualités suivantes: c'est un faiseur de paix, la générosité est pour lui est une obligation ,c'est un bon orateur. Ce qui signifie qu'en temps ordinaires c'est le consensus qui fait loi( et non la figure coercitive du chef tel que nous la concevons).
en:
Hannah Arendt[^Hannah Arendt, ''Titre'', date^] montre bien que la conception de l'autorité propre a l'époque moderne est en quelque sorte une dénaturation du sens originel tel qu'il avait cours chez les grecs et les romains (on pourrait meme dire que ce sens premier est perdu). L'exercice de l'autorité ne repose pas sur une hiérarchie fondée sur la violence dans son application mais sur un consensus qui fait acte de légitimité et qui par la existe sans moyens de coercitions extérieurs.Ce qui implique que la hiérarchie existe non dans le sens tel que nous le concevons aujourd'hui, mais est parfaitement intégré dans une forme de consensus qui surplombent les affaires humaines. C'est ainsi la hiérarchie dans sa fonction d'ordonner par la violence (ou disons par la force) qui est absente.
Pierre Clastres[^Hannah Arendt, ''Titre'', date^] montre bien que dans une grandes majorité des sociétés amérindiennes la figure du chef est associé aux qualités suivantes: c'est un faiseur de paix, la générosité est pour lui est une obligation, c'est un bon orateur. Ce qui signifie qu'en temps ordinaires c'est le consensus qui fait loi( et non la figure coercitive du chef tel que nous la concevons).
Pierre Clastres[^Hannah Arendt, ''Titre'', date^] montre bien que dans une grandes majorité des sociétés amérindiennes la figure du chef est associé aux qualités suivantes: c'est un faiseur de paix, la générosité est pour lui est une obligation, c'est un bon orateur. Ce qui signifie qu'en temps ordinaires c'est le consensus qui fait loi( et non la figure coercitive du chef tel que nous la concevons).
Lignes 22-23 modifiées:
en:
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02 décembre 2007 à 20h48
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- Lignes 16-18 modifiées:
Pierre clastres montre bien que dans une grandes majorité des sociétés amérindiennes la figure du chef est associé aux qualités suivantes: c'est un faiseur de paix, la générosité est pour lui est une obligation ,c'est un bon orateur. Ce qui signifie qu'en temps ordinaires c'est le consensus qui fait loi( et non la figure coercitive du chef tel que nous la concevons)
Les entreprises post-68. Fidèles à l'esprit post-soixante-huitard, certaines entreprises fonctionnent sans hiérarchie, avec un patron élu par les employés. Il s'agit, en général, de sociétés expérimentales en terme d'organisation sociale et "affective". Elles semblent souvent en parfait décalage avec le monde économique par leur absence de hiérarchie, leurs salaires identiques ou leur temps partiel généralisé. Car les tâches pénibles comme les responsabilités sont partagées, et les décisions font l'objet d'un consensus.
Les entreprises post-68. Fidèles à l'esprit post-soixante-huitard, certaines entreprises fonctionnent sans hiérarchie, avec un patron élu par les employés. Il s'agit, en général, de sociétés expérimentales en terme d'organisation sociale et "affective". Elles semblent souvent en parfait décalage avec le monde économique par leur absence de hiérarchie, leurs salaires identiques ou leur temps partiel généralisé. Car les tâches pénibles comme les responsabilités sont partagées, et les décisions font l'objet d'un consensus.
en:
Pierre clastres montre bien que dans une grandes majorité des sociétés amérindiennes la figure du chef est associé aux qualités suivantes: c'est un faiseur de paix, la générosité est pour lui est une obligation ,c'est un bon orateur. Ce qui signifie qu'en temps ordinaires c'est le consensus qui fait loi( et non la figure coercitive du chef tel que nous la concevons).
Mais l'absence de hiérarchie existe aussi chez nous,notement dans le domaine économique.Par exemple les entreprises post-68. Fidèles à l'esprit post-soixante-huitard, certaines entreprises fonctionnent sans hiérarchie, avec un patron élu par les employés. Il s'agit, en général, de sociétés expérimentales en terme d'organisation sociale et "affective". Elles semblent souvent en parfait décalage avec le monde économique par leur absence de hiérarchie, leurs salaires identiques ou leur temps partiel généralisé. Car les tâches pénibles comme les responsabilités sont partagées, et les décisions font l'objet d'un consensus.
Mais l'absence de hiérarchie existe aussi chez nous,notement dans le domaine économique.Par exemple les entreprises post-68. Fidèles à l'esprit post-soixante-huitard, certaines entreprises fonctionnent sans hiérarchie, avec un patron élu par les employés. Il s'agit, en général, de sociétés expérimentales en terme d'organisation sociale et "affective". Elles semblent souvent en parfait décalage avec le monde économique par leur absence de hiérarchie, leurs salaires identiques ou leur temps partiel généralisé. Car les tâches pénibles comme les responsabilités sont partagées, et les décisions font l'objet d'un consensus.
02 décembre 2007 à 20h22
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- Lignes 10-11 modifiées:
conception de l'autorité chez les grecs et les romains
en:
conception de l'autorité chez les grecs et les romains
Developement d'entreprises sans hiérarchie dans le monde occidental
Developement d'entreprises sans hiérarchie dans le monde occidental
02 décembre 2007 à 20h18
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- Lignes 16-22 ajoutées:
Les entreprises post-68. Fidèles à l'esprit post-soixante-huitard, certaines entreprises fonctionnent sans hiérarchie, avec un patron élu par les employés. Il s'agit, en général, de sociétés expérimentales en terme d'organisation sociale et "affective". Elles semblent souvent en parfait décalage avec le monde économique par leur absence de hiérarchie, leurs salaires identiques ou leur temps partiel généralisé. Car les tâches pénibles comme les responsabilités sont partagées, et les décisions font l'objet d'un consensus.
D'autres, au contraire, partagent avec les entreprises classiques un même but de développement économique, mais misent sur d'autres organisations, en petites unités autonomes. C'est le cas, par exemple, de la compagnie d'assurance CFDP, spécialisée dans la protection juridique. Sur le principe "une personne, une voix", elle se développe sous la forme d'entités locales. Ce sont ses salariés et ses intermédiaires qui détiennent son capital.
Les sociétés coopératives de production (SCOP). Les SCOP se définissent comme des PME appartenant aux salariés. Gérées par un ou des dirigeants élus par les salariés, elles ont le statut de Sarl ou de SA. Dans l'un ou l'autre cas, Les salariés sont associés majoritaires de l'entreprise, dont ils détiennent au moins 51% du capital. Ils participent aux choix stratégiques de l'entreprise et décident du partage des bénéfices. Leurs avantages sont liées à l'exercice de la démocratie collective : décisions communes, cooptation des nouveaux salariés, partage des bénéfices... Leurs inconvénients aussi, car les personnes qui souhaitent s'autogérer n'ont pas toujours les compétences requises. Et les objectifs communs ne coïncident pas toujours avec les capacités de développement.
Les sociétés coopératives d'intérêt collectif (SCIC). De forme privée et d'intérêt public, la Scic est une forme récente d'entreprise coopérative qui permet de rassembler des salariés, mais aussi des usagers, des bénévoles, des collectivités territoriales ou tous autres partenaires. Leur particularité : elles s'inscrivent dans une logique de développement durable.
02 décembre 2007 à 20h14
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- Lignes 14-15 ajoutées:
Pierre clastres montre bien que dans une grandes majorité des sociétés amérindiennes la figure du chef est associé aux qualités suivantes: c'est un faiseur de paix, la générosité est pour lui est une obligation ,c'est un bon orateur. Ce qui signifie qu'en temps ordinaires c'est le consensus qui fait loi( et non la figure coercitive du chef tel que nous la concevons)
Lignes 30-32 ajoutées:
"tout se passe en effet comme si ces sociétés constituaient leur sphere politique en fonction d'une intuition qui leur tiendraient lieu de regle: a savoir que le pouvoir est en son essence coercition(...).Elles ont tres trop pressenti que la transcendance du pouvoir recele un risque mortel"
Pierre clastres
02 décembre 2007 à 20h00
par
- 02 décembre 2007 à 20h00
par
- Lignes 8-9 modifiées:
%color=green%''Pour ajouter un exemple de société sans rapport de hiérarchie, cliquez sur l’onglet «modifier».''%%
en:
%color=green%''Pour ajouter un exemple de société sans rapport de hiérarchie, cliquez sur l’onglet «modifier».''%%
Indiens guayaki du paraguay
conception de l'autorité chez les grecs et les romains
Indiens guayaki du paraguay
conception de l'autorité chez les grecs et les romains
Ligne 13 modifiée:
en:
Hannah arendt montre bien que la conception de l'autorité propre a l'époque moderne est en quelque sorte une dénaturation du sens originel tel qu'il avait cours chez les grecs et les romains( on pourrait meme dire que ce sens premier est perdu). L'exercice de l'autorité ne repose pas sur une hiérarchie fondée sur la violence dans son application mais sur un consensus qui fait acte de légitimité et qui par la existe sans moyens de coercitions extérieurs.Ce qui implique que la hiérarchie existe non dans le sens tel que nous le concevons aujourd'hui, mais est parfaitement intégré dans une forme de consensus qui surplombent les affaires humaines. C'est ainsi la hiérarchie dans sa fonction d'ordonner par la violence( ou disons par la force)qui est absente.
Lignes 26-27 ajoutées:
"Mais si nous suivons les exhortations des conservateurs qui, en ce moment, ont une assez bonne chance d'etre entendues, je suis tout a fait convaincue(...) que nous utiliserons la violence et prétendrons avoir restauré l'autorité"
Hannah Arendt
Hannah Arendt
07 juillet 2007 à 12h12
par
- Ligne 10 modifiée:
!!! Hypothèses précédentes
en:
!!! Hypothèses recensées
Ligne 13 modifiée:
!!! Hypothèses d’abolitions.net
en:
!!! Hypothèses proposées
24 juin 2007 à 16h37
par
- Lignes 8-9 modifiées:
%color=green%''Pour ajouter un exemple de société androgyne ou sans sexualité, cliquez sur l’onglet «modifier».''%%
en:
%color=green%''Pour ajouter un exemple de société sans rapport de hiérarchie, cliquez sur l’onglet «modifier».''%%
24 juin 2007 à 16h36
par
- Lignes 4-5 modifiées:
en:
''À quoi ressemblerait une organisation sociale sans hiérarchie?''
Lignes 7-19 modifiées:
''L’autorité déprave, la soumission à l’autorité abaisse.''
en:
!!! Précédents
%color=green%''Pour ajouter un exemple de société androgyne ou sans sexualité, cliquez sur l’onglet «modifier».''%%
!!! Hypothèses précédentes
%color=green%''Pour ajouter une référence littéraire, scientifique, politique, etc. cliquez sur l’onglet «modifier».''%%
!!! Hypothèses d’abolitions.net
''[[ajout_hypothese|Ajouter une hypothèse]]''\\
!!! Citations
«[Chez les Esquimaux] la crainte de laisser place, si peu que ce soit, au processus inégalitaire, conduit à n'autoriser l'autorité qu'à titre temporaire. L'autorité n'est que déléguée. De peur qu'elle ne se concrétise dans la durée, elle n'est acceptée que dans des opérations précises et courtes.» Jean Malaurie ''in Ethnologie régionale II'', 1972
«L’autorité déprave, la soumission à l’autorité abaisse.»
%color=green%''Pour ajouter un exemple de société androgyne ou sans sexualité, cliquez sur l’onglet «modifier».''%%
!!! Hypothèses précédentes
%color=green%''Pour ajouter une référence littéraire, scientifique, politique, etc. cliquez sur l’onglet «modifier».''%%
!!! Hypothèses d’abolitions.net
''[[ajout_hypothese|Ajouter une hypothèse]]''\\
!!! Citations
«[Chez les Esquimaux] la crainte de laisser place, si peu que ce soit, au processus inégalitaire, conduit à n'autoriser l'autorité qu'à titre temporaire. L'autorité n'est que déléguée. De peur qu'elle ne se concrétise dans la durée, elle n'est acceptée que dans des opérations précises et courtes.» Jean Malaurie ''in Ethnologie régionale II'', 1972
«L’autorité déprave, la soumission à l’autorité abaisse.»
Lignes 21-22 modifiées:
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''Quoi d'étonnant si la prison ressemble aux usines, aux écoles, aux casernes, aux hôpitaux, qui tous ressemblent aux prisons ?''
''Quoi d'étonnant si la prison ressemble aux usines, aux écoles, aux casernes, aux hôpitaux, qui tous ressemblent aux prisons ?''
en:
«Quoi d'étonnant si la prison ressemble aux usines, aux écoles, aux casernes, aux hôpitaux, qui tous ressemblent aux prisons ?»
Lignes 24-27 modifiées:
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''À quoi ressemblerait une organisation sociale sans hiérarchie?''
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«[Chez les Esquimaux] la crainte de laisser place, si peu que ce soit, au processus inégalitaire, conduit à n'autoriser l'autorité qu'à titre temporaire. L'autorité n'est que déléguée. De peur qu'elle ne se concrétise dans la durée, elle n'est acceptée que dans des opérations précises et courtes.» Jean Malaurie ''in Ethnologie régionale II'', 1972\\
''À quoi ressemblerait une organisation sociale sans hiérarchie?''
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«[Chez les Esquimaux] la crainte de laisser place, si peu que ce soit, au processus inégalitaire, conduit à n'autoriser l'autorité qu'à titre temporaire. L'autorité n'est que déléguée. De peur qu'elle ne se concrétise dans la durée, elle n'est acceptée que dans des opérations précises et courtes.» Jean Malaurie ''in Ethnologie régionale II'', 1972\\
en:
%color=green%''Pour ajouter une citation, cliquez sur l’onglet «modifier».''%%
!!! Bibliographie
%color=green%''Pour ajouter une référence, cliquez sur l’onglet «modifier».''%%\\
Lignes 30-37 modifiées:
%color=green%''Pour commencer la rédaction de cet article, cliquez sur l'onglet "modifier".''%%
!!! Hypothèses
''[[ajout_hypothese|Ajouter une hypothèse]]''\\
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!!! Hypothèses
''[[ajout_hypothese|Ajouter une hypothèse]]''\\
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en:
03 juin 2007 à 08h44
par
- Lignes 4-5 modifiées:
''Quoi d'étonnant si la prison ressemble aux usines, aux écoles, aux casernes, aux hôpitaux, qui tous ressemblent aux prisons ?''
Michel Foucault
Michel Foucault
en:
Lignes 7-8 modifiées:
''À quoi ressemblerait une organisation sociale sans hiérarchie?''
en:
''L’autorité déprave, la soumission à l’autorité abaisse.''
Bakounine
Bakounine
Lignes 10-14 ajoutées:
''Quoi d'étonnant si la prison ressemble aux usines, aux écoles, aux casernes, aux hôpitaux, qui tous ressemblent aux prisons ?''
Michel Foucault
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''À quoi ressemblerait une organisation sociale sans hiérarchie?''
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Michel Foucault
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''À quoi ressemblerait une organisation sociale sans hiérarchie?''
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03 juin 2007 à 08h43
par
- Lignes 4-6 ajoutées:
''Quoi d'étonnant si la prison ressemble aux usines, aux écoles, aux casernes, aux hôpitaux, qui tous ressemblent aux prisons ?''
Michel Foucault
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Michel Foucault
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31 mai 2007 à 09h06
par
- Ligne 1 ajoutée:
(:linebreaks:)
Lignes 6-10 modifiées:
«[Chez les Esquimaux] la crainte de laisser place, si peu que ce soit, au processus inégalitaire, conduit à n'autoriser l'autorité qu'à titre temporaire. L'autorité n'est que déléguée. De peur qu'elle ne se concrétise dans la durée, elle n'est acceptée que dans des opérations précises et courtes.» Jean Malaurie ''in Ethnologie régionale II'', 1972
!!! Hypothèses
''[[ajout_hypothese|Ajouter une hypothèse]]''\\
!!! Hypothèses
''[[ajout_hypothese|Ajouter une hypothèse]]''\\
en:
«[Chez les Esquimaux] la crainte de laisser place, si peu que ce soit, au processus inégalitaire, conduit à n'autoriser l'autorité qu'à titre temporaire. L'autorité n'est que déléguée. De peur qu'elle ne se concrétise dans la durée, elle n'est acceptée que dans des opérations précises et courtes.» Jean Malaurie ''in Ethnologie régionale II'', 1972\\
Lignes 8-13 ajoutées:
%color=green%''Pour commencer la rédaction de cet article, cliquez sur l'onglet "modifier".''%%
!!! Hypothèses
''[[ajout_hypothese|Ajouter une hypothèse]]''\\
!!! Hypothèses
''[[ajout_hypothese|Ajouter une hypothèse]]''\\
Ligne 15 ajoutée:
\\
30 mai 2007 à 17h50
par
- Ligne 3 modifiée:
À quoi ressemblerait une organisation sociale sans hiérarchie?
en:
''À quoi ressemblerait une organisation sociale sans hiérarchie?''
30 mai 2007 à 17h45
par
- Lignes 1-11 ajoutées:
! Hiérarchie
À quoi ressemblerait une organisation sociale sans hiérarchie?
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«[Chez les Esquimaux] la crainte de laisser place, si peu que ce soit, au processus inégalitaire, conduit à n'autoriser l'autorité qu'à titre temporaire. L'autorité n'est que déléguée. De peur qu'elle ne se concrétise dans la durée, elle n'est acceptée que dans des opérations précises et courtes.» Jean Malaurie ''in Ethnologie régionale II'', 1972
!!! Hypothèses
''[[ajout_hypothese|Ajouter une hypothèse]]''\\
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À quoi ressemblerait une organisation sociale sans hiérarchie?
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«[Chez les Esquimaux] la crainte de laisser place, si peu que ce soit, au processus inégalitaire, conduit à n'autoriser l'autorité qu'à titre temporaire. L'autorité n'est que déléguée. De peur qu'elle ne se concrétise dans la durée, elle n'est acceptée que dans des opérations précises et courtes.» Jean Malaurie ''in Ethnologie régionale II'', 1972
!!! Hypothèses
''[[ajout_hypothese|Ajouter une hypothèse]]''\\
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Page mise à jour le 28 juin 2013 à 07h38